Ne pas s’en faire ?

Le GIEC a publié son rapport de synthèse. Il est alarmant et nous concerne toutes et tous. Mais qui a envie de l’entendre ? Leurs rapports se succèdent comme un feuilleton dramatique et déprimant. « Il reste moins de 7 ans pour réduire les gaz à effet de serre de 43% et espérer une réduction de 60% d’ici à 2035. Si nous n’y parvenons pas, le point de basculement irréversible arrivera beaucoup plus tôt », mais l’article de la RTBF en dit nettement plus et cet extrait du Monde aussi.

« Nous avons le savoir-faire, la technologie, les outils, les ressources financières et tout ce dont on a besoin pour surmonter les problèmes climatiques que nous avons identifiés » Cathy Clerbaux (ULB). Cependant, sept années après la COP 21 de Paris, les investissements contre le changement climatique sont trois à six fois inférieures à ce qui devrait être. Pourquoi ? A Bruxelles, comme ailleurs, il manque une volonté politique forte pour s’y attaquer et les écologistes sont des boucs émissaires qualifiés d’intégristes.

La classe politique sait ce qu’il faut faire, mais n’ose l’annoncer, de peur d’être impopulaire à l’approche des élections. Nous aussi, nous savons ce que nous pouvons faire en réduisant fortement notre consommation d’énergie de toutes les manières, mais continuons souvent à vivre comme avant … tant que c’est possible. Pendant ce temps l’éco-anxiété croît dans la nouvelle génération. Certains refusent même de mettre des enfants au monde. N’est-il pas temps d’agir ?

>>> Reconnaissance faciale: peut-être plus facile de s’identifier avec itsme et par ce lien https://democratie.brussels/initiatives/i-155

Reconnaissance faciale ?

La reconnaissance faciale n’est pas légale en Belgique. Et pourtant, aucune loi n’encadre l’usage de ces technologies par les autorités publiques. Un groupe de citoyens bruxellois estime opportun de débattre au parlement bruxellois du risque de surveillance à chaque coin de rue à partir des milliers de caméras en place dans de nombreux lieux stratégiques de la ville et des 15.000 de réseau de la STIB.

Ils pointent des risques quant au stockage des données, des risques d’erreurs, des risques de normalisation accrue, mais aussi de glissement vers la surveillance de masse. Ils estiment que les garanties ne sont actuellement pas suffisantes, en termes de respect des droits humains. Un article de La Libre en dit plus.

« Protect my face » – initié par plusieurs associations – recherche 1000 signatures de Bruxellois.es majeur.e.s pour pouvoir porter le débat au parlement bruxellois. Ils vous suffit de remplir ce document, qui nécessitera une connexion avec votre carte d’identité et un lecteur de carte.

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Happy Monday: Bruxelles se réveille.

Bien avant la naissance de ce blog, des Bruxellois engagés – et fort peu de Bruxelloises faut-il le dire – se réunissaient déjà depuis 1999 à La Tentation, rue de Laeken. Ils y discutaient de l’avenir de Bruxelles, au-delà des barrières linguistiques qui minaient la vie politique et la société civile depuis de très nombreuses années.

” Si une véritable conscience bruxelloise était déjà en train de naître du côté flamand, la sauce n’avait pas encore pris du côté francophone tant était toujours dominante l’idéologie du Bruxelles français. Ce courant disposait alors d’un puissant moniteur: le quotidien Le Soir qui incarnait sans faiblir l’identité francophone de la ville ” avec le FDF comme maître à penser.

Alors que d’un côté « les Flamingants menaçaient d’annexer « Brüssel » sur fond de bruits de bottes » de l’autre côté « des francophonissimes prétendaient représenter 95% de la population et méprisaient le néerlandais ». Le Club de la Tentation, mais aussi Les Vendredis de la ville vont adopter un autre ton et préfigurer ce qui deviendra bien plus tard le « Nouveau mouvement bruxellois » avec Manifesto, L’Appel des Bruxellois, Les Etats Généraux de Bruxelles repris ICI et puis la publication de « Demain Bruxsels ».

Le Blog Cosmopolite vous en dit plus sur cette longue évolution.

Pourquoi une pompe à chaleur ?

Mazout, gaz naturel, électricité “grise” et même chauffage au bois émettent des gaz à effet de serre, responsables du changement climatique. Pas moins de 62,8% de la consommation d’énergie dans les bâtiments en Europe serait utilisée pour les chauffer et 15,1% pour chauffer l’eau. Par quoi donc les remplacer ? Selon Transitions Energies, pour décarboner le chauffage des bâtiments, il n’y a qu’une seule solution techniquement mature: la pompe à chaleur.

Ils estiment que la pompe à chaleur devrait être la priorité de la transition énergétique, avant même les renouvelables et les voitures électriques. Elle permet de démultiplier l’efficacité de l’électricité (1) ce qui devient particulièrement vertueux quand celle-ci est verte et donc décarbonée. La pompe à chaleur peut fonctionner à partir de l’eau, de la terre ou de l’air. Wikipedia vous explique tout cela et le Guide Rénovation un producteur de matériel en disent plus et abordent le budget. Ce qui semble manquer le plus, c’est le manque d’informations fiables. Qui d’entre vous à une expérience ?

(1) L’efficacité des pompes à chaleur est généralement mesurée en fonction de leur coefficient de performance (COP). Un COP de 3, par exemple, signifie que 1 kWh d’électricité donne 3 kWh de chaleur – c’est effectivement 300% d’efficacité. Le COP que vous obtenez de votre appareil peut varier en fonction de la météo et d’autres facteurs.

Une éducation bruxelloise ?

Avec une population bruxelloise issue du monde entier, l’école occupe une place capitale à Bruxelles pour faire société. Seul lieu de vie collectif et d’apprentissages, par où chaque citoyen passe obligatoirement, l’école est le lieu de rencontre entre personnes qui ont un avenir commun. Accessible à toutes et tous, gratuite, mixte et plurielle, c’est là que l’esprit critique peut se construire et s’exercer hors de tout dogme.

Avec ses différents réseaux et ses communautés linguistiques, l’école bruxelloise n’a jamais existé, alors qu’elle aurait besoin d’un projet fédérateur, qu’elle devrait être en mesure de raconter le passé de la ville, de se pencher sur l’histoire des religions, d’initier à la philosophie et à la citoyenneté. Une bulle de sérénité… hors du tumulte du monde, tout en parlant de la ville et du monde.

Un Festival du film d’éducation vient à point nommé pour tous ceux et celles qui s’interrogent sur l’école de demain. Il est organisé par les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA) et se déroule du 21 au 25 mars au Théâtre Mercelis à Ixelles. Toutes les projections sont gratuites. Le thème: Soif d’Idéal. Les programme est ICI.

« La démocratie de demain se construit dès la maternelle, en formant des personnes capables d’empathie, de créativité, de réflexion et d’engagement » (Véronique Decker, directrice d’école).