Vous connaissez l’EVRAS ?

Un guide pour l’Education à la Vie Relationnelle, Affective & Sexuelle (EVRAS) a l’usage des animateurs aété adopté par les parlementaires de la Fédération Wallonie Bruxelles. Sur les réseaux sociaux comme dans la rue, fusent de nombreuses critiques et des craintes émises par des parents et des associations. Pour des raisons religieuses ou morales, ils ne veulent pas de ce programme de deux heures en 6e primaire et en 4e secondaire. Suite à ces réactions, la formulation des passages jugés problématiques sera revue.

Instruire les jeunes est un devoir pour l’école. Pour les parents il y a obligation à permettre à leurs enfants de recevoir cet enseignement, dont le contenu a été voté à la quasi unanimité. Un lecteur s’inquiète de la violence de certaines réactions qui confinent à la barbarie, quand le feu est mis à certains établissements. Il s’inquiète aussi de l’attitude qui sera de mise lorsque certains enfants seront absents ou « malades » lors du déroulement de ces animations.

Dans la synthèse du message de ce lecteur, vous trouverez également des liens vers des articles de presse, ainsi que l’évocation d’une similitude avec « l’absence » du roi Baudouin pour des raisons religieuses, lors du vote de la loi dépénalisant l’avortement. Avec ce que les enfants peuvent entendre de leurs copains et copines, voir dans la rue ou découvrir sur internet, n’est-il pas indispensable que l’école puisse faire le point et réponde à leurs questions ? Le Soir se penche sur les critiques, fondées ou pas.

>>>  dernière minute à propos des voitures électriques “bon marché” ICI et LA.

Logement touristique.

Nous y revoilà. Traditionnellement, c’était la fonction des hôtels d’héberger les touristes. Si le développement du Homestay – logement chez l’habitant – fut une expérience nouvelle intéressante, sa « marchandisation » par l’arrivée de plateformes comme Airbnb a changé la donne. Un certain nombre de propriétaires ont vite compris qu’il pourrait être plus rentable de louer à la journée plutôt que de signer un bail à long terme avec un vrai locataire.

Des entreprises ont parfois aménagé des immeubles entiers en hébergements de courte durée. On ne loge plus chez l’habitant, on ne partage plus rien avec lui, on est dans une sorte d’hôtel pas cher avec peu de services. Pourquoi pas ? malgré une forme de concurrence avec l’hôtellerie, qui a plus d’obligations. C’est que des milliers de logements échappent ainsi à un parc immobilier bruxellois, déjà incapable de répondre à la demande. Dans certains quartiers, la cohabitation des habitants avec ces personnes de passage – souvent venues faire la fête – est devenue problématique.

C’est pourquoi la Région a fini par édicter des règles à la hâte. Règles qu’elle doit d’ailleurs revoir. Pour resserrer la vis, elle compte sur les communes qui ont des moyens pour agir à la fois contre les logements vides et les nombreux hébergements touristiques illégaux. Airbnb se montre peu collaborant et les communes manquent d’inspecteurs proactifs pour détecter les nombreux  abus. Elles attendent trop de la délation par les riverains, dont ce n’est pas la tâche. L’Europe vient aussi de s’en mêler. Cet article du Soir en dit plus.

Qu’en est-il de votre toit ?

Votre logement vous protège aussi bien du chaud que du froid … s’il est bien isolé. On parle beaucoup isolation depuis les certificats PEB (Performance Énergétique des Bâtiments) qui inquiètent propriétaires comme locataires. Par où commencer sans se ruiner ? Il n’y a pas à hésiter: commencer par la toiture. Les experts s’accordent pour dire qu’une toiture mal isolée c’est 30% des déperditions thermiques. La thermographie aérienne le démontre.

Le bâti bruxellois est l’un des plus énergivores au niveau européen. Actuellement, un tiers des bâtiments n’est pas du tout isolé. Pour encourager davantage les travaux économiseurs d’énergie, la prime bruxelloise « Isolation thermique de la toiture » est disponible pour les particuliers comme pour les professionnel. Depuis Rénolution, elle est passée de 45 à 55 €/m² (catégorie I) et de 55 à 75 €/m² (catégorie III). Ne tardez pas, le budget alloué s’épuise.

Principal consommateur d’énergie à Bruxelles, le logement représente près de 38 % de cette consommation, alors que le transport ne représente « que » 21 %. En isolant  mieux votre logement vous gagnerez en confort, ferez des économies et participerez à réduire l’empreinte écologique de la ville. Quelques conseils pour isoler vous-même ou avec l’aide de professionnels, notamment ICI et .

Happy Monday:  suspension par le Conseil d’Etat.

Voilà tout un temps que la secrétaire d’État de Moor (CD&V) et son prédécesseur ne respectent plus leur obligation d’héberger dignement les personnes demandeuses d’asile dans la (longue) attente d’une décision. Cela malgré plusieurs milliers de condamnations. S’agirait-il ainsi de plaire à un certain électorat en créant une image inhospitalière de la Belgique pour éviter « un appel d’air » ?

Avec sa décision de ne plus héberger les candidats masculins isolés, Madame de Moor s’est lancée dans une discrimination que rien ne justifie, si ce n’est son manque de prévoyance pour libérer suffisamment de logements temporaires. Le Conseil d’État vient de suspendre cette décision. La secrétaire d’État n’a pas tardé à affirmer qu’elle ne la respecterait pas et le gouvernement l’a suivie. « C’est la mort de l’État de droit et de la démocratie, c’est gravissime. Oui cela peut valoir une crise gouvernementale » écrit Françoise Tulkens.

C’est dans les rues de Bruxelles et autour des gares que se retrouveront la grande majorité de ces hommes sans-abri tout au long de cet hiver. C’est insupportable pour les demandeurs d’asile et impossible à gérer pour la Région, dont ce n’est pas la compétence. Il faut se réjouir de la décision du Conseil d’État de suspendre cette mesure. Reste à voir s’il va la casser et comment contraindre l’exécutif à l’appliquer ?

3
2

Les citadines économiques tardent.

Les Bruxellois qui ont absolument besoin d’une voiture privée, commencent à songer au remplacement de leur voiture thermique. Ils ont intérêt la prolonger tant qu’ils peuvent, en attendant de meilleurs prix et de meilleures performances du côté de l’électrique et peut être un jour de l’hydrogène ?

Vu les lourds investissements qu’elle a consentis (tardivement) pour produire des voitures électriques, l’industrie automobile européenne se concentre sur la production de véhicules haut de gamme qui lui rapportent le plus d’argent. L’offre de voitures électriques économiques est donc extrêmement réduite, voire inexistante.

Un calcul très risqué, parce que leurs rares citadines sont hors de prix et la demande en citadines économiques va croître rapidement. Encore absente du marché belge, la Chine est capable de répondre à cette demande par une offre diversifiée à des prix imbattables. L’Europe ne pourra pas contrer éternellement l’arrivée d’une gamme de voitures à laquelle elle ne s’est pas foret intéressée. A quand une 2 CV électrique ?