____________________________________
Le comportement des touristes est-il pire qu’avant ? Slate s’interroge ICI: il semble loin, le temps où les touristes étaient perçus principalement comme une opportunité: celle de faire connaître son pays et de dynamiser l’économie locale. Avec le tourisme de masse, quelques destinations prisées font la guerre à certaines catégories de voyageurs et voyageuses. A côté de Rome et de Bali, Venise – sous les eaux – se rebiffe et Barcelone n’en pense pas moins.
Il y aurait beaucoup à dire sur le développement du tourisme de masse et les habitants du centre historique de Bruxelles craignent de voir leur lieu de vie transformé progressivement en un parc à thème historico-folklorique, dont ils seraient priés d’être les figurants bénévoles, un cornet de frites à la main et un accent bruxellois à couper au couteau de rigueur. Nous en reparlerons. Pas si simple, parce qu’il s’agit de maintenir la cité habitable sans réserver l’accès à la ville à un tourisme élitiste et fortuné.
En attendant, Slate propose ICI un inventaire, mi-figue, mi-raisin, des touristes (un peu vite) considérés comme indésirables ou peu rentables. Vous voyez ce qu’il vous reste à faire pour être un « bon » touriste. C’est fort court et il est sans doute temps que le tourisme pour tous s’interroge et trouve différentes manières de rencontrer d’autres peuples et d’autres cultures au travers d’échanges enrichissants, pour les visiteurs comme pour les visités.