Archives de catégorie : Tourisme

Tour et Taxis plus aquatique.

Le site de Tour et Taxis ne cesse de se développer. Après la rénovation de l’entrepôt royal, des halls d’exposition, de parckfarm et de la gare maritime avec son foodmarket et ses événements, voilà des photos des plans d’eau de plus de 3.500 m2 qui viennent d’être inaugurés. Ils ont pour vocation de devenir un nouveau lieu de rencontre au cœur de la remarquable coulée verte qui relie désormais le quartier Bockstael au canal.

En quelques années, Tour et Taxis est devenu une nouvelle vitrine pour Bruxelles et les nouveaux étangs, aménagés par le groupe immobilier Nextensa, ne peuvent qu’augmenter son attractivité, en attendant que les nouvelles liaisons prévues avec le centre-ville en rendent l’accès plus aisé.

Si cette collaboration exemplaire entre acteurs publics et privés est saluée par les mandataires de la Région, des associations estiment la part de logement moyen construits par le privé trop importante et elle ne correspond pas aux attentes des Bruxellois aux revenus modestes. Ils épinglent l’absence de tout logement social sur le site alors que le « logement abordable » reste une priorité de la Région.

 

Trois expositions étonnantes.

Sculptura. La première édition d’un tout nouveau festival bruxellois consacré à la sculpture contemporaine est à découvrir à la Gare Maritime, restaurée en hall d’exposition monumental. Les œuvres présentées proviennent de 22 artistes, dont notamment de grands artistes belges à la renommée internationale comme Koen Vanmechelen, Arne Quinze, Jean Boghossian, Tom Frantzen ou Koenraad Tinel. Jusqu’au 12 mars à la Gare Maritime 11rue Picard. M° Ribaucourt.

Magnetic flow se présente comme une expérience artistique plutôt qu’une exposition d’art numérique. Des tableaux vivants en sons et en lumières. Une immersion dans un univers géométrique et mouvant. Trois de ces structures sont contrôlées par les visiteurs. Les trois autres offrent un spectacle contemplatif de 5 à 10 minutes chacune, pilotées par une musique originale. Rue Adolphe Lavallée 39, 1080 jusqu’au 19 mars. M° Ribaucourt.

Trainworld. Si vous ne l’avez jamais visité, venez déambuler dans cet espace muséal extraordinaire qui vous fera voyager à travers les différentes époques du rail dans une scénographie assurée par François Schuiten, auteur des Cités Obscures. L’exposition recrée aussi différentes ambiances à l’intérieur des trains. Vous pourrez même vous installer dans une cabine et observer les conditions de voyage luxueuses ou parfois rudimentaires.

Nous retrouver en 2023.

Après la crise de la Covid, celle de l’énergie, celle de l’inflation, celle du climat, celle de la guerre à nos portes et de l’accueil défaillant des réfugiés, une petite pause sera la bienvenue avant d’aborder 2003.

Je vous laisse à votre famille, à vos amies et amis et à vos collègues pour finir cette année bouleversée mais pleine de défis à relever à Bruxelles.

C’est avec plaisir que je vous retrouverai le mardi 3 janvier 2023, avec quelques surprises et de nouvelles perspectives pour le futur de notre ville.

Le Québec autochtone a débarqué à Bruxelles à la Tour Noire près de la place Sainte-Catherine 

Surprise de fin d’année.

Puisque le Collège, le Conseil communal et des administrations ont commencé à quitter l’hôtel de ville pour s’installer dans le mastodonte Brucity, l’hôtel de ville de Bruxelles sera bientôt vide. Le Collège a l’intention de le rendre accessible en le transformant en musée.

Symbole de l’autonomie de Bruxelles et lieu de toutes ses luttes passées, ce monument ne doit-il pas garder une fonction politique majeure et ne pas être réduit à un rôle d’attraction touristique ou de décor pour des manifestations évènementielles ?

Il y a des années déjà, nous avons suggéré d’y installer le ministre-président de toute la Région. L’ARAU semble du même avis. La place est désormais libre. Il ne reste à Philippe Close qu’à y inviter son partenaire socialiste Rudi Vervoort … en attendant peut-être d’y siéger un jour lui-même, si les résultats des élections le permettent.

Photos nuage.fr et RTBF

Ljublana au vert.

Comment d’autres villes s’y prennent pour se mettre au vert ? La capitale de la Slovénie a pris plusieurs initiatives pour réduire son empreinte carbone, grâce à l’adhésion de ses habitants. « Quand le maire a décidé de piétonniser en 2007, l’écrasante majorité des habitants y était opposée, convaincue que le centre-ville allait mourir. C’est tout l’inverse qui s’est produit : les cafés et animations ont fleuri et la population s’est réapproprié l’espace ».

Aujourd’hui, 17 hectares de zone piétonne. Pour les 120 000 habitants de la périphérie qui viennent travailler en voiture, des parkings relais ont été installés. Pour 1,30 euro, ils disposent d’un stationnement pour la journée et de deux tickets de bus. Des kavalir –  petites voitures électriques avec chauffeur – se déplacent pour véhiculer gratuitement badauds ou personnes âgées d’un point à l’autre du centre historique.

Pour trois euros annuels, les Ljubljanais peuvent emprunter l’un des 840 vélos répartis dans 84 stations. Et c’est gratuit la première heure. Ils peuvent aussi emprunter toutes sortes d’objet dans une sorte de bibliothèque. Tout n’est pas parfait à Ljublana, qui peine encore avec ses déchets et avec son afflux de touristes, mais la ville est verte et paisible. Le Monde y a réalisé un reportage photo  qui vous en dira bien plus.

Photo by Ali Nuredini on Unsplash et Matjaz Rušt pour Le Monde