Archives de l’auteur : Yvan Vandenbergh

À propos Yvan Vandenbergh

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Vous pourriez leur demander d’aller sur le site bruxselsfuture.com
Là, il leur suffira d’inscrire leur adresse mail en haut à droite de la page (1) pour être abonnés gratuitement. Merci pour votre précieuse collaboration.

(1) Comme vous êtes déjà abonné au blog, vous ne verrez sans doute pas cette petite case qui leur permettra d’inscrire leur adresse e-mail et de devenir abonné en cliquant sur OK ! 

Happy Monday pour le logement.

Bruxelles manque de logements, mais l’an dernier, la ville comptait plus d’un million de mètres carrés de bureaux vides. Cette inoccupation a un effet délétère sur l’équilibre et la viabilité de la ville. Transformer les bureaux excédentaires ou obsolètes en logement ou en hôtel est heureusement devenu de plus en plus courant. C’est notamment le cas de 20% des nouveaux appartements bruxellois.

De telles transformations apportent  aussi un mix dans des quartiers auparavant monofonctionnels. Tous ces bâtiments rendus aux habitants réduisent la pression immobilière et offrent souvent des terrasses avec des vues imprenables. Tous ne se prêtent  évidemment pas à l’aménagement d’appartements “traversants”, mais ils pourront peut-être devenir des écoles, des campus de soins ou des hôtels.

Des questions demeurent, la transformation d’un étage de bureaux en loft peut paraître trendy, mais pourra-t-elle pour autant satisfaire aux exigences énergétiques contemporaines ? La hauteur sous plafond pose aussi parfois problème. C’est pourquoi Citydev plaide pour une conception fonctionnellement neutre des nouveaux immeubles. En modifier la destination sera alors possible ultérieurement sans interventions de trop grande ampleur.

La vitrine du pays.

Bruxelles est la capitale du pays et à ce titre elle a des droits et des devoirs. Mal aimée par nombre de Flamands et de Wallons, elle ne bénéficie pas des moyens suffisants pour assumer ce rôle de capitale nationale et internationale. Des sagas comme le RER, comme le stade national ou comme le projet Néo, mettent en évidence, à la fois, le sous financement de la capitale et l’amateurisme de certains de ses décideurs.

La nouvelle ligne de métro en est la parfaite illustration. Si certains mettent son utilité sérieusement en doute, d’autres estiment que le succès de fréquentation du métro bruxellois exige l’élargissement de son réseau. Un métro lourd, dont l’ardoise est cependant insupportable pour une ville d’à peine un peu plus d’un million d’habitants. Les milliers de navetteurs qui empruntent le métro pour rejoindre les gares aux heures de pointe justifient sans doute l’aide fédérale qui va être sollicité pour sortir d l’impasse.

Dans L’Echo, Pauline Deglume écrit: « Le métro, comme le reste de ses infrastructures, allant des routes aux hôpitaux en passant par les écoles, ne profite pas qu’à ses seuls habitants. Un fait que tous les partis au Fédéral doivent avoir en tête avant de rabrouer cette entité mal aimée. Ce n’est pas la crédibilité seule de Bruxelles qui est en jeu, mais aussi celle du pays auquel elle sert de vitrine ».

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Plus vite et mieux.

Les propos d’Alexander De Croo, à propos d’une pause en matière de climat, n’en finissent pas de susciter des commentaires acerbes. Des propos d’un Premier ministre au nom de son gouvernement ? ou ses opinions personnelles ? ou celle de son parti laminé dans les sondages ? Mettre en pause le renforcement des normes en matière d’azote, de restauration de la nature ou de biodiversité aura nécessairement un impact sur le climat et sur les émissions de CO2. Bruxelles n’y échappera pas, parce que le climat se réchauffe deux fois plus vite en Europe.

En se plaçant dans la droite ligne de la ministre flamande de l’Energie Zuhal Demir, d’Emmanuel Macron et de quelques autres chefs d’Etat européens, Alexander De Croo est-il entré en campagne électorale ? Lui – comme la plupart des membres de la classe politique – sait très bien ce qu’il faut faire pour limiter les hausses de température et leurs conséquences dramatiques pour les populations. Il sait aussi qu’il y a déjà du retard et qu’il faut en faire plus, plutôt que de proposer une pause. Pourquoi ne le dit-il pas ?

Ce qu’il reste à faire est bien connu et bien démontré ICI. A l’approche des élections aucun parti politique n’ose annoncer les mesures qu’il faudrait prendre. Elles devront être radicales et auront un impact important sur nos modes de vie, sur notre consommation, sur le système économique. Qui aura le courage de le dire ? La nouvelle génération va-t-elle se révolter et exiger le respect de son avenir et ses enfants ? Des décisions difficiles sont à prendre et il faut s’en expliquer avec la population, qui va devoir accepter de vivre autrement.

Au revoir Métro 3 ?

Si le projet n’est pas (encore) enterré, il a manifestement du plomb dans l’aile et devrait se mettre en pause pour dépassement de budget, selon une « maladresse » commise par l’administration de Beliris, en charge des 4,5 km de tunnel et des sept nouvelles stations du tronçon Gare du Nord / Bordet. Les deux offres reçues dépasseraient de 250% les dernières estimations, portant le coût total de ce tronçon à près de 2,5 milliards d’euros au lieu du 1,5 milliard prévu. Beliris s’explique ICI.

La presse en a abondamment parlé. La RTBF fait le point. Fabrice Grosfilley en fait son édito. Un peu facile aujourd’hui de dénoncer la situation, alors qu’avec Michel Hubert, nous n’avions pas attendu cette crise pour mettre en garde contre un projet qui plomberait le budget de la Région pour de très nombreuses années et empêcherait la réalisation d’autres projets destinés à améliorer la qualité de vie des habitants.

L’occasion de revoir attentivement le projet alternatif Prémétro+ porté par la Plateforme Avanti ? L’occasion de mendier une rallonge au fédéral ? L’occasion d’évaluer le sort du Palais du Midi, dont la STIB pourrait se servir pour sortir de l’impasse Stalingrad et ses 8 années de travaux ? L’occasion de mettre en avant la situation des habitants et des commerçants de ce quartier en perdition ? L’occasion de rabibocher l’image d’un gouvernement bruxellois fort mal pris ?

Simulation d’une station du tronçon Gare du Nord / Bordet du Métro3 – Beliris