C’est ce que le certificat PEB est supposé mesurer pour chaque bâtiment de manière théorique. Beaucoup de Bruxellois ne se sont pas encore payé un tel certificat, bien qu’il sera obligatoire pour tous les bâtiments à partir de 2025. Il comprendra aussi un estimatif du coût des travaux nécessaires pour améliorer sa performance et limiter la consommation d’énergie, dans le cadre d’une directive européenne et d’un projet de calendrier environnement établi par le gouvernement en début de mandat.
Alors qu’il est devenu la pierre angulaire de plusieurs politiques, le certificat Performance Energétique du Bâtiment ne serait cependant pas un outil suffisamment fiable. Différences entre Régions, mais aussi entre certificateurs. Un même logement peut être coté différemment par deux préposés différents. DéFI plaide pour une révision profonde avant son caractère obligatoire. Le cabinet Maron annonce une révision pour 2024.
C’est déjà sur base de leur PEB que les biens classés F ou G, n’ont pas pu indexer leurs loyers. Une incitation en vue d’encourager les propriétaires à faire des travaux d’isolation. Par contre, le député libéral David Weytsman, s’étonne et s’indigne dans un article de L’Echo de constater que les 38% de logements sociaux de la Région sont des passoires énergétiques avec un score F ou G, mais se trouvent néanmoins indexés.