Archives de catégorie : Santé

Vous connaissez l’EVRAS ?

Un guide pour l’Education à la Vie Relationnelle, Affective & Sexuelle (EVRAS) a l’usage des animateurs aété adopté par les parlementaires de la Fédération Wallonie Bruxelles. Sur les réseaux sociaux comme dans la rue, fusent de nombreuses critiques et des craintes émises par des parents et des associations. Pour des raisons religieuses ou morales, ils ne veulent pas de ce programme de deux heures en 6e primaire et en 4e secondaire. Suite à ces réactions, la formulation des passages jugés problématiques sera revue.

Instruire les jeunes est un devoir pour l’école. Pour les parents il y a obligation à permettre à leurs enfants de recevoir cet enseignement, dont le contenu a été voté à la quasi unanimité. Un lecteur s’inquiète de la violence de certaines réactions qui confinent à la barbarie, quand le feu est mis à certains établissements. Il s’inquiète aussi de l’attitude qui sera de mise lorsque certains enfants seront absents ou « malades » lors du déroulement de ces animations.

Dans la synthèse du message de ce lecteur, vous trouverez également des liens vers des articles de presse, ainsi que l’évocation d’une similitude avec « l’absence » du roi Baudouin pour des raisons religieuses, lors du vote de la loi dépénalisant l’avortement. Avec ce que les enfants peuvent entendre de leurs copains et copines, voir dans la rue ou découvrir sur internet, n’est-il pas indispensable que l’école puisse faire le point et réponde à leurs questions ? Le Soir se penche sur les critiques, fondées ou pas.

>>>  dernière minute à propos des voitures électriques “bon marché” ICI et LA.

Qu’en est-il de votre toit ?

Votre logement vous protège aussi bien du chaud que du froid … s’il est bien isolé. On parle beaucoup isolation depuis les certificats PEB (Performance Énergétique des Bâtiments) qui inquiètent propriétaires comme locataires. Par où commencer sans se ruiner ? Il n’y a pas à hésiter: commencer par la toiture. Les experts s’accordent pour dire qu’une toiture mal isolée c’est 30% des déperditions thermiques. La thermographie aérienne le démontre.

Le bâti bruxellois est l’un des plus énergivores au niveau européen. Actuellement, un tiers des bâtiments n’est pas du tout isolé. Pour encourager davantage les travaux économiseurs d’énergie, la prime bruxelloise « Isolation thermique de la toiture » est disponible pour les particuliers comme pour les professionnel. Depuis Rénolution, elle est passée de 45 à 55 €/m² (catégorie I) et de 55 à 75 €/m² (catégorie III). Ne tardez pas, le budget alloué s’épuise.

Principal consommateur d’énergie à Bruxelles, le logement représente près de 38 % de cette consommation, alors que le transport ne représente « que » 21 %. En isolant  mieux votre logement vous gagnerez en confort, ferez des économies et participerez à réduire l’empreinte écologique de la ville. Quelques conseils pour isoler vous-même ou avec l’aide de professionnels, notamment ICI et .

Avions: un prix minimum.

De très nombreux Bruxellois sont survolés par des avions à basse altitude de jour comme de nuit. Une partie de ces vols pourraient facilement être éliminés, comme par exemple les vols de courtes  distances qui pourraient être remplacés par le train. Vu l’importance des gaz à effet de serre produits, il serait logique de taxer davantage ce mode de déplacement. Accises sur le kérosène, TVA sur les billets et compensation de la pollution produite pourraient être affectés aux chemins de fer, pour qu’ils puissent pratiquer des tarifs plus concurrentiels.

La France va proposer à l’UE l’instauration d’un tarif minimum du billet d’avion en Europe, afin de lutter contre l’intense dumping social et environnemental qui s’en suit. « Des billets d’avion à 10 euros, à l’heure de la transition écologique, est inadmissible et ne reflète pas le prix pour la planète ». D’autres veulent interdire la publicité qui encourage les déplacements en avion.

D’autres encore, vont plus loin en constatant que seule une minorité de privilégiés peut se permettre de voyager régulièrement en avion, au détriment de ceux qui en subissent cependant les nuisances. Ils proposent que chacun dispose d’un quota de km à parcourir en avion au cours de sa vie. On imagine évidemment déjà les marchandages qui vont s’en suivre. Nous y reviendrons.

Des comités d’habitants en colère.

Ce qui se passe à la gare du Midi se passe également la gare du Nord et dans d’autres quartiers du bas de la ville. 40 comités de quartier se sont réunis pour interpeler le ministre-président et exiger que la Région passe à l’action pour mettre fin à la violence et au tapage, générés essentiellement par la mafia des drogues dures qui fait la loi dans certains quartiers. Le reportage vidéo de Terzake repris ICI par la VRT est hallucinant.

Le mouvement créé par les 40 comités pointe aussi un sans-abrisme et une pauvreté croissante. Il ne vise  cependant pas à stigmatiser les personnes. Il exprime même plutôt de la compréhension et de l’empathie. Il estime que c’est au gouvernement de prendre enfin la situation en main. Il n’est pas question d’un agenda (d’extrême) droite. Il s’agit de la sécurité en tant que besoin fondamental, avec une vision positive de la ville et de son habitabilité.

Dans Bruzz, Steven Van Garsse fait une analyse intéressante de la situation, traduite pour vous ICI. Il épingle particulièrement Rudi Vervoort « qui a toujours une réponse toute prête, mais qui va devoir sortir du bois. S’il a reçu vendredi des représentants du mouvement citoyen, il a complètement raté le coche le jour même dans les médias en en faisant une affaire communautaire. L’accent mis sur la sécurité servirait, selon lui, l’agenda de la Flandre, qui veut éroder le niveau fédéral». Le thème de la sécurité a été balayé sous le tapis par la Région pendant cinq ans.

Dépénaliser le cannabis.

Le cannabis est interdit à Bruxelles mais  une certaine tolérance a vu le jour. En continuant à criminaliser son utilisation, on permet l’accumulation d’une masse d’argent noir et on met les utilisateurs dans les mains de réseaux criminels. Philippe Close (PS) appelle à un grand débat national à propos de la libéralisation du cannabis. La plupart des partis francophones vont dans le même sens, avec cependant des réticences importantes en Flandre et pas seulement du côté de la N.VA.

Pierre-Yves Dermagne :« Il ne sert à rien de continuer à arrêter et emprisonner des personnes dans des affaires de consommation ou de vente de cannabis. Il faut tout simplement légaliser le cannabis et organiser sa vente, comme le décide aujourd’hui l’Allemagne. Nous devons légaliser pour pouvoir organiser la culture et la vente. Cela représenterait environ 660 millions par an, notamment via des accises comme sur l’alcool et le tabac. De l’argent qui pourrait servir à la police, à la justice et à la prévention ».

La presse en a beaucoup parlé. L’Echo synthétise bien la problématique et Fédabxl la développe. Cet article résume la situation dans les autres pays. Pas inscrit dans l’accord de gouvernement de la Vivaldi, il n’est pas certain qu’il soit possible de légiférer au cours de cette législature, mais la libéralisation sera très probablement inscrit au programme du prochain gouvernement.