Certains quartiers de Bruxelles sont à nouveau fortement survolés, de jour comme de nuit. Pourquoi envoie-t-on les avions de Zaventem au-dessus de la ville la plus densément peuplée du pays ? N’y a-t-il pas moyen d’impacter moins de monde ? Une nouvelle étude d’incidences, exigée par la justice et résumée ICI, présente 9 scénarios dont 7 renvoient les nuisances vers des espaces moins densément peuplés de Flandre. Les habitants du Noordrand s’y opposent violemment avec le support de leurs politiciens.
On peut les comprendre, mais l’aéroport est situé en Flandre et c’est le gouvernement flamand qui délivre les permis qui ont autorisé les extensions de cet aéroport mal situé. C’est aussi lui qui refuse d’instaurer des normes de bruit, pour ne pas gêner l’aéroport. C’est lui encore qui s’est aussi opposé – en son temps – au transfert de l’aéroport à Chièvres et mis Beauvechain au frigo. Les élus de Flandre semblent privilégier l’économie et l’emploi plutôt que la santé de leurs habitants.
Dans une carte blanche (pas encoure publiée) je m’insurge contre cette politique flamande, qui exige une « répartition équitable » des survols qui ne tient pas compte des densités de populations survolées. C’est la Flandre qui autorise l’extension de l’aéroport de Zaventem, mais c’est Bruxelles qui devrait en assumer une part importante de nuisances. Plutôt que de tenter de se décharger d’un certain nombre de survols sur Bruxelles, les électeurs du Noordrand ne seraient-ils pas mieux avisés de s’en prendre au laxisme de leurs élus ?
