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Un havre de paix musical.

Comment Bruxelles est devenue un havre de paix pour des musiciens néerlandophones décomplexés ? Bruzz se livre à une analyse fort intéressante sur l’évolution de la scène musicale néerlandophone à Bruxelles. La parole à deux musiciens, le reste est dans l’article, que vous pouvez traduire gratuitement avec DeepL.com

Maya Mertens: ” Le néerlandais est ma langue maternelle, c’est le choix le plus logique. Mais je ne suis pas un puriste qui tient à donner une place au néerlandais, je ne veux pas devenir un porte-drapeau du néerlandais. Je vois la langue comme quelque chose de mouvant. Quand je marche derrière des jeunes Bruxellois qui utilisent indifféremment le français, l’arabe et le néerlandais, je suis heureux “.

Alan Van Rompuy: ” J’utilise le néerlandais dans certaines de mes chansons, mais je ne me considère pas comme un artiste néerlandophone “. Comme avec ses amis, il passe du néerlandais au français et à l’anglais dans sa musique: un reflet de Bruxelles. ” La génération des baby-boomers reste attachée à l’importance du bilinguisme et choisit résolument le néerlandais en ville. Une histoire de Flamands bruxellois qui aiment faire entendre leur voix parce qu’ils se sentent discriminés. Mes pairs n’ont plus de chagrin à ce sujet “.

>>> Pour vous permettre de mieux profiter de vos congés, je vais vous laisser tranquilles jusqu’à nos retrouvailles le lundi 21 aout.

photo Bruzz © Fleur De Roeck

Artistes à Bruxelles

Qualifiée de « nouveau Berlin » par le New York Times, Bruxelles est devenue un hub d’art contemporain reconnu, même à Paris. Si les stars s’en sortent bien et se retrouvent dans de grandes galeries et de plus inattendues, il est plus difficile d’émerger pour les artistes sans réel statut. Attirés à Bruxelles par des loyers moins chers que Paris ou Londres, ils peinent souvent à se faire connaître, malgré les nombreuses expositions et foires qu’aligne la ville.

Si Art Brussels semble s’être progressivement imposée comme un des hauts lieux de l’art contemporain dans la monde, il faut aussi noter des initiatives diverses comme Affordable Art Fair, The Solo Project, Twenty, mais aussi Art Truc Troc et Carte de visite qui regroupe chaque année près de 300 artistes bruxellois à l’Espace Vanderborght.

Bruxelles compte des artistes indépendants, salariés et oui, même fonctionnaires. Depuis 2022, les artistes peuvent obtenir un statut qui tient compte de l’intermittence du métier, mais il reste difficile à maintenir. Les associations Smart et Amplo en disent plus et Bruxelles-J synthétise. Bruxelles dispose aussi des Ateliers Mommen, une cité d’artistes au cœur de la ville, qui propose des résidences d’artistes. Actuellement deux places sont disponibles, poser sa candidature ICI.

Les langues à Bruxelles.

Si la Région de Bruxelles-Capitale venait à obtenir davantage de compétences et d’autonomie en 2024, les “Flamands de Bruxelles” n’en sortiraient certainement pas indemnes, si on en croit Luckas Vander Taelen, journaliste et ancien député flamand Groen. Il règle aussi ses comptes avec Rudi Vervoort  (PS), qui veut moins de communautaire et plus de régional, sans diminuer l’autonomie des communes.

Pour lui, Vervoort n’a jamais été un grand orateur. “Il ne faut attendre de lui ni passion, ni vision, ni inspiration. Rien que du prévisible. Autant dire que si la médiocrité avait un visage, ce serait le sien”. Bon, vous verrez ICI où résident les craintes de Vander Taelen. Il y a aussi l’anglais, qui prend de l’avance chez les jeunes, au détriment du néerlandais, qui reste cependant la deuxième langue obligatoire, mais uniquement à Bruxelles.

Vivre à Bruxelles explique pourquoi l’apprentissage du néerlandais reste un atout non négligeable pour l’emploi à Bruxelles, même si l’anglais est souvent exigé dans le secteur tertiaire et particulièrement européen. Trois langues, en plus de la langue maternelle, cela demande des personnes quadrilingues ! Nos écoles sont-elles capables de délivrer de telles compétences ?

L’avenir du pourboire.

Jadis les serveurs des cafés, les « ouvreuses » des cinémas et les « Madame Pipi » n’étaient pas salariées et ne vivaient que des pourboires. Situation socialement inacceptable. Aujourd’hui à Bruxelles, pourboire et TVA sont compris dans l’addition, il n’y a donc plus d’obligation d’en rajouter.

Toutefois, il n’est pas rare de voir un client glisser une pièce à un serveur ou à un livreur, ou d’entendre un consommateur dire: gardez la monnaie. Il arrive aussi qu’une serveuse soit exceptionnellement attentionnée ou qu’un livreur monte votre paquet à l’étage. Ces prestations, non comprises dans leur tâche, méritent donc bien un pourboire.

La situation s’est compliquée avec les payements électroniques. L’éventuelle majoration encodée va-t-elle dans la poche du patron ou du serveur ? A se faire préciser. Certains établissements étrangers commencent à mettre beaucoup d’options sur leur écran, dont des pourboires. Pour ne pas en payer, il faut cliquer sur l’option « pas de pourboire ». Une technique de « culpabilisation » peu conviviale qu’on espère ne pas voir se généraliser.

Quels pourboires en Europe ? Plus de pays ICI et ailleurs dans le monde .

Moins de navetteurs en ville.

Pour la première fois, il y a proportionnellement un peu moins de navetteurs qui travaillent à Bruxelles qu’en 2021, affirme De Standaard dans un article traduit pour vous ICI. A Bruxelles, 49,5 % des emplois sont occupés par des Flamands et des Wallons. Un an plus tôt, ce chiffre était encore de 50,6 %. Un peu plus de la moitié des emplois en Région bruxelloise sont donc aujourd’hui occupés par des Bruxellois, le taux le plus élevé depuis la création de la Région.

Plus d’un demi-million de Bruxellois sont désormais au travail selon Actiris. Le nombre de Bruxellois occupés s’élève à 509.000, soit une augmentation de près de 30.000 personnes ou 6,2 %. Reste encore à former davantage de Bruxellois, pour qu’ils puissent occuper une part plus importante des 835 000 emplois disponibles à Bruxelles: 39 000 de plus qu’un an auparavant.

De Standaard précise que si 82,8 % des Bruxellois travaillent dans leur Région, 4,6 % d’entre eux travaillent en Wallonie et 56.000 en Flandre, soit 11%.