Deux lecteurs nous communiquent des photos d’une signalisation supposée aider les automobilistes à s’y retrouver dans les modifications de circulation liées à la mise en place des premières phases du plan Good Move. Force est de constater que cette signalisation n’aide personne et crée de la perplexité, si ce n’est de la révolte. Un sabotage ? Beaucoup d’autres photos – dont celle mythique prise à Uccle – pourraient démontrer qu’il ne s’agit pas de cas isolés, tout comme la demande de plus de clarté du Gracq, qui présente aussi un « code de la rue ».
Si les plans Good Move ont été étudiés par les experts du ministère de la Mobilité et de certains échevins communaux de la Mobilité, c’est à la police à procéder à l’installation de la signalisation routière adéquate. Mais quelle police ? Il y a des règles internationales à respecter et des règles du fédéral et puis celles du régional, mais après, le placement des panneaux de signalisation relève du ministère de la Mobilité pour les voiries régionales et de chacune des 19 communes pour les autres voiries !
A cette complexité s’ajoute encore les panneaux placés par les entrepreneurs de chantiers. Des panneaux parfois contradictoires, placés n’importe comment et à des hauteurs pas toujours adéquates, n’aident pas l’automobiliste à circuler paisiblement en ville et à en respecter les règles. Et s’il n’y avait qu’une Agence régionale de la signalisation routière, pourrait-on déjà espérer plus de compétence, de cohérence et de lisibilité ?

