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Quel relogement ?

Gare du Midi, les lignes bougent enfin. L’opération spéciale qui a mobilisé samedi plus 200 policiers et membres des services de sécurité autour de la gare s’est soldée par près de 60 arrestations. Un dossier assez complet et des images ICI. Le centre de crise national a livré vendredi ses trois mesures et s’est penché hier sur l’analyse de l’opération coup de poing. Elle devrait se trouver dans la presse aujourd’hui, mais le bourgmestre de Saint-Gille livre déjà ses commentaires. Certains pensent que tout cela n’est que de la com.

Il n’est pas inutile de rappeler que la gare du Midi et ses abords ne sont pas prévus, ni équipés, pour accueillir des personnes sans domicile. Les  avoir contraintes de quitter ces lieux n’a de sens et ne sera durable, que si d’autres équipements sont disponibles pour les héberger dignement. La situation est connue depuis longtemps et les autorités ont eu tout le temps pour mobiliser et équiper plusieurs des nombreux immeubles vides que compte le territoire bruxellois.

Vous trouverez dans Bruzz le point de vue du géographe urbain Eric Corijn et tous les commentaires qui l’accompagnent. Nous avons traduit l’article pour vous ICI avec DeepL.com. Il faudra revenir sur cette situation qui pointe la responsabilité de la Région et qui se reproduit à peine différemment à la gare du Nord. La place du fédéral doit aussi être clarifiée. A Zaventem, c’est le fédéral et pas la police locale qui veille à la sécurité.

Elargir notre audience.

Nous sommes aujourd’hui 544  Bruxelloises et Bruxellois à être abonnés à Bruxels Future. Ce sont donc 38 nouveaux lecteurs qui nous ont rejoints, grâce à l’action de certains d’entre vous, suite à l’appel lancé ICI pour atteindre une masse critique de 1.000 lecteurs. Merci à eux. Nous sommes cependant toujours loin du compte et c’est l’objet de cette relance.

Si vous pouviez inviter une amie, un ami, un collègue, une personne de votre famille, à découvrir Bruxsels Future et à s’abonner, ce serait très précieux et ne manquerait pas d’élargir l’audience de billets de ce blog et de plus de 2.000 commentaires, que vous y avez apportés.

Vous pourriez leur demander d’aller sur le site bruxselsfuture.com
Là, il leur suffira d’inscrire leur adresse mail en haut à droite de la page (1) pour être abonnés gratuitement. Merci pour votre précieuse collaboration.

(1) Comme vous êtes déjà abonné au blog, vous ne verrez sans doute pas cette petite case qui leur permettra d’inscrire leur adresse e-mail et de devenir abonné en cliquant sur OK ! 

Happy Monday: une ville saine.

Bruxelles exemplaire. Malgré les protestations contre le plan Good Move, pour l’article  en anglais de l’agence de presse américaine Bloomberg, Bruxelles est le meilleur exemple pour les villes américaines en matière de réforme de la mobilité. Bruxelles a longtemps donné la priorité à la voiture, mais beaucoup de choses ont changé en moins de 15 ans, ce que les Américains ont observé avec intérêt. Bruzz y a aussi consacré cet article traduit pour vous.

La nature sujet de droit. Permettre à la nature d’agir en justice pour défendre et rétablir ses droits a été adopté par le parlement fédéral dès 2021. Il visait à reconnaître l’écocide comme un crime. Aujourd’hui la plateforme citoyenne Stop Ecocide Belgium demande une définition moins restrictive et plus proche de celle défendue par le parlement européen, pour mieux combattre la criminalité environnementale.

Sous les pavés la terre. Opération de dépavage autour d’une dizaine d’arbres à Anderlecht avec le concours des habitants. Quelques pavés effacés de la surface apportent comme une bouffée d’air et de vert dans un quartier où l’asphalte règne en maître. La jeune association Less Beton sème des petits coins de nature en ville. Après Anderlecht, elle espère pouvoir déminéraliser 100 m2 à Laeken pour créer un jardin collectif.

Des cabinets pléthoriques.

84  personnes travaillent au cabinet de Rudi Vervoort, les voilà.  57 sont au cabinet d’Alain Maron, 48 chez Elke Van den Brandt, soit près de 400 personnes en tout pour gérer les matières d’une ville d’un million deux cents mille d’habitants, sans compter celles des 19 communes … Cela génère évidemment un coût et ne manque pas d’interpeler les citoyens bruxellois. Comment en est-on arrivé là ? Un numéro de Déclic à la RTBF détaille tout cela ICI.

Les ministres sont donc des élus mis en place par les partis de la majorité et il leur appartient de faire des choix politiques et des arbitrages à partir de l’accord de majorité qui lie les membres de la coalition. Comme les ministres sont des « généralistes », ils s’entourent de « spécialistes » qui préparent les dossiers et les conseillent avant de prendre des décisions. Pourquoi les ministres ne consultent-ils pas plutôt leurs administrations, qui gèrent le matières au quotidien et ont souvent une vision à long terme ?

C’est que les administrations sont victimes de nominations politiques et les ministres en place ne font pas confiance a des directeurs d’administration qui ne seraient pas du même bord qu’eux. Ils s’entourent donc de conseillers maison, parfois issus de sociétés privées, ce qui peut  provoquer des conflits d’intérêts et du découragement dans les administrations bruxelloises. La taille des cabinets inquiète l’économiste Philippe Defeyt en terme de démocratie. Réduire les cabinets à du simple secrétariat ? ou même les supprimer ?