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On passe à l’électricité.

Du gaz nous n’en avons pas. Nous devons donc l’importer à grands frais et il nous rend terriblement dépendants de nos fournisseurs, qui ne nous veulent pas toujours du bien. Bien que « naturel » et vanté comme énergie économique, sa combustion dégage cependant beaucoup de carbone (CO2),même si c’est toujours 25% de moins que le pétrole et 40% de moins que le charbon. Aujourd’hui un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans la Région proviennent des logements. 

On passe alors à l’électricité, souvent via des pompes à chaleur … mais encore faut-il que cette électricité soit vraiment verte. C’est possible, lorsqu’elle est produite par des sources d’énergie renouvelables, comme par exemple des panneaux photovoltaïques ou des éoliennes. Actuellement on n’arrive cependant pas à en produire suffisamment et ce sera pire lorsque les voitures seront électriques et le chauffage aussi.

Soyons pratiques, fini la chaudière au mazout et même la chaudière à condensation au gaz, il ne vous reste que l’électricité et une bonne isolation thermique. Sur le comparateur Brugel ICI et LA, il y a peu d’offres à Bruxelles. Engie et TotalEnergies dominent le marché avec Bolt comme challenger. Voyez ICI ce qu’en dit l’étude Greenpeace. Seule véritable alternative: former une communauté d’énergie en attendant la venue d’autres fournisseurs comme Brupower, dont parle aussi Le Soir. Très positive et solidaire, une expérience de transition est actuellement en cours au Coin du Balais à Boitsfort.

Un Parc des Sports.

Il y a longtemps qu’on n’avait plus entendu parler de NÉO, ce projet d’aménagement du plateau du Heysel, imaginé il y a près de 14 ans. Bien avant les nécessaires mesures climatiques et la lutte contre l’imperméabilisation des sols. Bien avant la ville à 15 minutes et le succès des commerces de proximité par rapport aux hypermarchés.

La nécessaire remise à plat de l’ensemble du projet NÉO s’impose pour le reconfigurer, mais cela suppose bien évidemment le payement d’indemnités importantes à verser aux concepteurs et plus particulièrement aux promoteurs du méga centre commercial, dont l’utilité n’est plus démontrée. C’est donc par un « Parc  des Sports » que la Ville relance son projet. Une initiative nouvelle qui devrait rallier tous les suffrages.

Outre de multiples terrains de sport, c’est tout un nouveau parc qui devrait voir le jour au Heysel, avec une zone récréative d’eau et un jeu de cascades. Tout cela après avoir chassé Océade, qui ne lui coûtait rien. Le marché public est lancé. Le budget global s’élèverait à 50 millions. La Ville met 8 millions, mais on ne sait pas trop qui mettra les 42 millions restants. Les travaux devraient démarrer en été 2024 … à charge du prochain Collège de les poursuivre.  

hier foto Benoit Hellings en tekst van Bruzz

Pauvres jeunes Bruxellois.

La VRT publie un article qui évoque à son tour une étude commandée par la Fondation Roi Baudouin, qui révèle ce chiffre affolant de 21% d’enfants pauvres à Bruxelles, pour 8% en Flandre. Le niveau de pauvreté d’un enfant a des conséquences directes sur son niveau de vie, à commencer par son état de santé. “Un enfant déprivé court trois fois plus de risques d’être en mauvaise santé, sur le court et le long terme”. 

Même si la pauvreté est largement héréditaire, actuellement elle grimpe l’échelle sociale. L’inflation et la crise de l’énergie contraignent de plus en plus de parents à faire des choix difficiles entre des besoins primaires: payer le loyer et la facture d’énergie ou ramener à la maison un panier bien rempli, affirme par ailleurs cet article de la Fondation Pelicano, qui estime qu’en Belgique 10% des enfants sautent au moins un repas par jour. Sans parler de la malbouffe.

Alors que des États membres de l’Union européenne, dont le niveau de prospérité est plutôt faible – comme la Slovénie, l’Estonie ou la Croatie – parviennent à mieux protéger les enfants de la privation matérielle, un pays riche comme la Belgique, figure au rang des mauvais élèves du classement de l’UE. Présentée à une centaine de décideurs politiques belges, l’étude de la FRB va-t-elle déboucher sur les mesures qui s’imposent d’urgence ?

Des vieux en colère.

Peut-être en étiez-vous ? Le Gang des Vieux en Colère s’est lancé à l’attaque du train Bruxelles – Liège avec bonne humeur et détermination. Aux Guillemins, une délégation de Vieux et Vieilles en Colère  liégeois.es les attendaient de pied ferme, avec force calicots et chapeaux fleuris.

Parmi les propos entendus, rien de larmoyant, pas de Caliméro, mais des adresses au ministre Gilkinet ,qui donne son accord pour la suppression des A/R à 7,80 €, qui permettent aux retraités de voyager à travers la Belgique hors heures de pointe. Mais aussi des revendications en chanson, des slogans à tous vents et la sortie du 4ème numéro de leur journal OLD-UP.

L’association compte déjà 15.000 abonnés et sympathisants. Vous pouvez les rejoindre ICI. Et le tout c’est évidemment terminé par des boulets sauce lapin et l’inévitable petit péquet.

Un statut injuste.

Les cohabitants légaux vous connaissez, ils ont l’obligation de contribuer aux charges du ménage à proportion de leurs revenus, tout comme les couples mariés. Mais ici nous parlons plutôt des cohabitants de fait. Un document rédigé par les notaires détaille ICI ces différents statuts. Parmi les cohabitants de fait, des personnes qui n’ont souvent pas les moyens de se payer un logement et louent ensemble un appartement ou une maison. D’autres qui expérimentent ainsi différentes formes de vivre ensemble.

Nous parlerons ici de ces cohabitants de fait. Ceux que des travailleurs sociaux, engagés pour aider les personnes en difficulté, se doivent de débusquer lors des visites domiciliaires, qui peuvent déboucher sur un statut imposé de cohabitant. Un statut qui pèse très lourdement sur de nombreuses allocations et pénalisent lourdement de nombreux ménages et individus. Pour ne pas être considéré comme cohabitant, il ne faudrait donc n’avoir aucun projet commun …

“Le statut de cohabitant est dénoncé depuis plus de quarante ans. Quarante ans à revendiquer l’individualisation des droits en assurance sociale et sécurité sociale qui garantirait à tous une protection et une autonomie économique”. Pour en savoir plus, un ouvrage collectif vient de faire le point sur la situation et fait appel à un peu de courage politique pour voir cette abolition au programme de tous les partis.