Des expositions bouleversantes.

Avec l’Expo 58 et son « style atome », Bruxelles entrait de plain-pied dans la modernité et bouleversait sans états d’âme ses grandes avenues arborées, pour faire place aux tunnels et voies rapides exigés par la multiplication des voitures individuelles. Porteurs d’une vision d’avenir, les projets des expositions universelles se sont incarnés dans la vie quotidienne des cités pour le meilleur et parfois pour le pire, qu’il nous faut aujourd’hui réparer.

Première exposition universelle de l’après guerre guerre, l’Expo 58 se voulait un « Bilan du monde pour un monde plus humain ». Témoin emblématique de cette exposition, l’Atomium fait partie des privilégiés parmi les vestiges de ces expositions temporaires. Grâce à une prise de conscience patrimoniale et à un financement par tous les niveaux de pouvoir belges, il a ainsi évité une démolition programmée, caractéristique de ce type d’événement. Il a été profondément rénové en 2006.

C’est dans une sphère de l’Atomium que l’artiste québécoise Ève Cadieux a choisi d’implanter « J’ai vu le futur* »: une installation photographique temporaire, qui se veut miroir d’un avenir idéalisé projeté par les expositions universelles. Elles ont marqué de leur empreinte tant Amérique du Nord que l’Europe. L’exposition photo se concentre à la fois sur des objets porteurs de mémoire et sur les lieux en transition, voués à être démantelés une fois les lumières éteintes.

 

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