Ce ne fut pas une mince affaire, que de réunir les diverses associations qui rassemblent les victimes des survols à basse altitude au-dessus de Bruxelles et de sa périphérie. Mais fini le chacun pour soi. C’est unanimement qu’elles demandent au ministre Gilkinet (Ecolo) et au gouvernement, d’imposer des objectifs contraignants en matière de bruit et de gaz à effet de serre à cet aéroport mal situé. Il faut mettre fin aux vols de nuit, comme le font la plupart des aéroports. Il faut plafonner le nombre de mouvements et fixer des normes de bruit strictes.
Le bureau d’études ENV-ISA a calculé que le bruit des aviIons perturbe gravement le sommeil de 109 000 riverains et expose près de 50 000 personnes à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Le coût médico-économique des nuisances sonores s’élève à plus de 1 milliard d’euros. L’étude complète est accessible avec le navigateur Firefox. Cela ne peut continuer ainsi et Brussels Airport Company doit être mis au pas, avant de lui attribuer son nouveau Permis d’Environnement.
Survolé ? Solidaire des victimes ? Serez-vous présents le dimanche 12 novembre à 14h à la gare de Zaventem-Village (arrêt avant Zaventem Airport) avec Bruxelles Air Libre Brussel, pour rejoindre la manifestation familiale, qui se dirigera en musique vers l’aéroport, avec force calicots et slogans ? Plus de précisions ICI.

