Vivre seul à Bruxelles.

En Belgique 15 % de la population vit seule, mais à Bruxelles, on grimpe à 47,1% de ménages composés d’une seule personne. Presque un ménage bruxellois sur deux. Un tiers des Belges disent souffrir de cette solitude. Cela  peut concerner un peu tout le monde, mais surtout des personnes sans emploi, des malades de longue durée, des étudiants ou encore des parents solo.

Pour l’université de Gand qui a mené cette étude, la solitude aurait plus d’impact négatif que le tabac. Elle touche les hommes comme les femmes. Pour un grand nombre d’entre eux, c’est plutôt une conséquence des aléas de la vie qu’un choix. Une personne qui se sent très seule à 22% de chances en moins d’être heureuse. En termes de santé, cela augmenterait le risque de maladie et même de décès prématuré.

Vivre seul ne pèse cependant pas sur le moral de tous. Cela peut être un choix personnel, un mode de vie nouveau, qui tend à se développer en ville, qui s’organise et qui est revendiqué. Nous y reviendrons, mais dès à présent, une réflexion du sociologue britannique Zygmunt Bauman dans son livre « L’Amour liquide ». Pour lui, le monde moderne a inauguré l’ère de « l’individu sans attaches », qui privilégie la liberté et la flexibilité. Amour et relations deviennent des formes plus éphémères et « liquides ».

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