Etre sans chez soi.

Philippe, ancien sans-abri, confie à Bruzz: “Dans la rue, on n’est jamais en sécurité, un appartement, c’est la tranquillité d’esprit”. Il y a dix ans, Philippe vivait encore dans la rue en tant que sans-abri. Aujourd’hui, il travaille en tant qu’expert pour l’association sans but lucratif Straatverplegers – Infirmiers de rue et aide d’autres personnes, souffrant de maladies, à trouver un logement permanent. “Je sais reconnaître les signes qui indiquent que quelqu’un ne va pas bien“.

Pendant vingt ans, il a vécu à Bruxelles: tantôt chez un ami, tantôt dans un squat, tantôt dans la rue. Une vie difficile et parfois très fatigante. Cela ne se voit pas: il a l’air frais et parle avec énergie à tout le monde. Il est devenu une figure d’inspiration pour beaucoup. Il montre que c’est possible: remettre sa vie sur les rails.

Fort de son expérience unique, il soutient les anciens sans-abri dans leur transition. Il donne à l’organisation un aperçu de la façon de penser des personnes qui ont vécu longtemps dans la rue. “Il faut l’avoir vécu soi-même pour comprendre pourquoi quelqu’un perd tout : son appartement, sa carte d’identité, son honneur. On se confie un peu moins à mes collègues qu’à moi, parce que j’ai vécu quelque chose de similaire”. Ils ne diront jamais à un médecin qu’ils ont un grave problème d’alcool, mais je connais les signes. Je demande alors : “Comment va le foie”. Plus dans l’article de Bruzz.

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