Des classes plus petites.

Samedi dernier, l’Appel pour une École Démocratique, réunissait à Bruxelles près de 200 enseignants pour repenser l’école. Peut-être vous souvenez-vous encore de leur mémorandum de 2020 ? Parmi les sujets abordés, retenons la taille des classes au cours des premières années de scolarité. Réduire les effectifs en maternelle et dans les trois premières années de primaire à environ 15 ou 16 élèves par classe est un premier pas essentiel dans la réduction des inégalités sociales scolaires.

Cela ne nécessite pas des enseignants hors du commun, mais des enseignants qui ont du temps pour chaque enfant. La capacité d’encadrement dans les premières années d’école est cruciale, particulièrement pour ceux qui ne pourront pas trouver cet encadrement et ce soutien à la maison. Cela coûte cher, mais à terme, on peut en attendre un impact positif sur le décrochage scolaire ainsi que sur le taux de redoublement, qui est couteux et dépasse aujourd’hui les 10% en secondaire.

Une étude américaine – étalée sur 12 ans – a démontré combien une réduction du nombre d’élèves par classe peut être efficace pour améliorer la scolarité des jeunes enfants, surtout ceux des classes populaires. Il faut pouvoir prendre le temps de construire avec eux un rapport positif à l’école et aux savoirs scolaires, particulièrement pour les enfants dont la langue maternelle et les habitudes familiales ne sont pas nécessairement celles de l’école.

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