Des comités d’habitants en colère.

Ce qui se passe à la gare du Midi se passe également la gare du Nord et dans d’autres quartiers du bas de la ville. 40 comités de quartier se sont réunis pour interpeler le ministre-président et exiger que la Région passe à l’action pour mettre fin à la violence et au tapage, générés essentiellement par la mafia des drogues dures qui fait la loi dans certains quartiers. Le reportage vidéo de Terzake repris ICI par la VRT est hallucinant.

Le mouvement créé par les 40 comités pointe aussi un sans-abrisme et une pauvreté croissante. Il ne vise  cependant pas à stigmatiser les personnes. Il exprime même plutôt de la compréhension et de l’empathie. Il estime que c’est au gouvernement de prendre enfin la situation en main. Il n’est pas question d’un agenda (d’extrême) droite. Il s’agit de la sécurité en tant que besoin fondamental, avec une vision positive de la ville et de son habitabilité.

Dans Bruzz, Steven Van Garsse fait une analyse intéressante de la situation, traduite pour vous ICI. Il épingle particulièrement Rudi Vervoort « qui a toujours une réponse toute prête, mais qui va devoir sortir du bois. S’il a reçu vendredi des représentants du mouvement citoyen, il a complètement raté le coche le jour même dans les médias en en faisant une affaire communautaire. L’accent mis sur la sécurité servirait, selon lui, l’agenda de la Flandre, qui veut éroder le niveau fédéral». Le thème de la sécurité a été balayé sous le tapis par la Région pendant cinq ans.

1 réflexion sur « Des comités d’habitants en colère. »

  1. berrendorf

    tout n’est certes pas rose dans ces quartiers mais j’observe que les médias, flamands notamment, aiment en remettre une couche quand il s’agit de présenter Bruxelles comme un affreux coupe-gorge…

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