Victime collatérale ?

On se souvient des émeutes après le match Belgique-Maroc, avec ses vitrines saccagées et ses voitures incendiées par des jeunes en cagoule et armés de barres de fer et de cocktails molotov. Comment la police ne les a pas arrêtés avant qu’ils ne passent à l’action ont demandé les victimes ? Des arrestations préventives comme pour les hooligans au foot ?

Sur quelles bases la police peut arrêter quelqu’un préventivement ? Sur base de son casier judiciaire ? Sur base du matériel dont il dispose et qui révèle ses intentions ? Mais la semaine dernière, sur le banc circulaire de La Monnaie, certains mineurs se sont manifestement  fait menottés et arrêtés sur base de leurs seules intentions supposées. Sans matériel suspect, mais sur base de la couleur de leur peau. Qui a donné instruction ? Bruzz interroge l’avocat Alexis Deswaef.

Vous lirez ICI le récit révélateur de la mère d’une innocente victime collatérale. Voilà de quoi alimenter le sentiment anti autorité d’un certain nombre de jeunes victimes d’injustices. On a entendu parler Philippe Close d’actions préventives vis-à-vis des jeunes et de leurs parents, mais pas un mot pour des actions préventives vis-à-vis de sa police et des conditions requises pour des arrestations préventives justifiées. Et encore moins de la mise à l’écart des policiers connus pour leur racisme à la Ville comme entrepris à Anderlecht et dans la zone Midi. On est encore loin du respect mutuel.

 

1 réflexion sur « Victime collatérale ? »

  1. Robert Verstraeten

    On voudrait attiser la colère des jeunes “racisés” contre tout ce qui représente l’autorité publique qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
    Avec de potientielles conséquences qui, en définitive, feront le lit de l’extrême droite.

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