La particratie triomphante.

Billet d’humeur.

Le jeu de chaises musicales auquel nous avons assisté, a mis en évidence le poids des partis, au mépris des choix effectués par les électeurs. Même si d’autres raisons s’ajoutent à cette défiance vis-à-vis de la démocratie représentative, ce petit jeu n’est sans doute pas sans conséquences sur l’essoufflement la démocratie et la montée des extrêmes.

Pascal Smet démissionne et Vooruit décide de le remplacer par Ans Persoons, élue à la Ville avec 789 voix sur 74.606 bulletins. C’est Anaïs Maes – une inconnue qui a fait 177 voix – qui est désignée par le parti pour devenir l’échevine de l’Urbanisme de la plus grande ville du pays  !

Chez Ecolo, Arnaud Pinxteren ne fait pas assez de voix pour être conseiller communal à la Ville, mais le devient à la faveur d’un désistement et se trouve même promu échevin par le Participation. Hadja Lahbib ne s’est jamais présentée à l’électeur, mais est nommée ministre par G-L Bouchez et une Alexia Bertrand furieuse – élue au MR – apporte ses voix à l’Open VLD, pour devenir ministre du Budget au fédéral. La liste est bien plus longue et le citoyen s’interroge sur l’utilité de son vote. Je me trompe ?

1 réflexion sur « La particratie triomphante. »

  1. Brigitte Vermaelen

    Bien d’accord avec toi, Yvan, il faudrait nettoyer les écuries d’Augias mais je me sens démunie par rapport à ce type de constats faits depuis si longtemps et on continue joyeusement comme avant.
    Quant à la force de changement insufflée par Ecolo (qui se targue de “faire de la politique autrement”) : on la cherche à la loupe. Triste.

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