84 personnes travaillent au cabinet de Rudi Vervoort, les voilà. 57 sont au cabinet d’Alain Maron, 48 chez Elke Van den Brandt, soit près de 400 personnes en tout pour gérer les matières d’une ville d’un million deux cents mille d’habitants, sans compter celles des 19 communes … Cela génère évidemment un coût et ne manque pas d’interpeler les citoyens bruxellois. Comment en est-on arrivé là ? Un numéro de Déclic à la RTBF détaille tout cela ICI.
Les ministres sont donc des élus mis en place par les partis de la majorité et il leur appartient de faire des choix politiques et des arbitrages à partir de l’accord de majorité qui lie les membres de la coalition. Comme les ministres sont des « généralistes », ils s’entourent de « spécialistes » qui préparent les dossiers et les conseillent avant de prendre des décisions. Pourquoi les ministres ne consultent-ils pas plutôt leurs administrations, qui gèrent le matières au quotidien et ont souvent une vision à long terme ?
C’est que les administrations sont victimes de nominations politiques et les ministres en place ne font pas confiance a des directeurs d’administration qui ne seraient pas du même bord qu’eux. Ils s’entourent donc de conseillers maison, parfois issus de sociétés privées, ce qui peut provoquer des conflits d’intérêts et du découragement dans les administrations bruxelloises. La taille des cabinets inquiète l’économiste Philippe Defeyt en terme de démocratie. Réduire les cabinets à du simple secrétariat ? ou même les supprimer ?
Et aussi et peut-être surtout, dépolitisons l’administration dont les fonctionnaires honnêtes se font parfois court-circuiter par leurs responsables politiques. Pourquoi pas une administration à la suédoise, indépendante du politique.
Voila on commence avec le sommet de l’iceberg.
C’est vertigineux, et sur le nombre de personnes et sur les salaires et frais que cela représente, si on le répercute a TOUS les ministres de tous les gouvernements.
C’est la vraie rébolution quand on révélera les vrais chiffres.
Bien d’accord!
Si les cabinettards étaient plus proches des citoyens, ils auraient moins besoin, quand une question se pose, de rapports et d’études qui terminent trop souvent dans un tiroir
Ils devraient être plus en prise avec la société civile, connaître (? Être issus de) les associations et les nombreux citoyens qui s’y impliquent
C’est à cet écart qu’on voit le gouffre entre les politiques et la population, bien dommageable à la démocratie, en effet!