« N… les riches, casse-toi, trop cher… », pouvait-on lire mercredi passé dans Bruzz, dans 7/7 et dans Sudinfo. Des vitrines de quatre boutiques ont été taguées à la rue Dansaert. Les réactions n’ont pas tardé.
Pour la police ce sont des faits de vandalisme et il s’agit d’ouvrir une enquête pour retrouver les auteurs. Pour Frederik Ceulemans, porte-parole de l’Open-VLD, la « gentrification » ne doit pas être un argument pour chasser les entrepreneurs et laisser notre ville à l’abandon. Pour le ministre des Finances Sven Gatz (Open VLD) c’est une atteinte inacceptable à la liberté d’entreprise. Une intimidation répugnante. Notre ville doit pouvoir vivre, se développer et entreprendre.
Sur les réseaux sociaux ce qui frappe certains, c’est la nature des messages: hostiles aux boutiques huppées et aux riches. D’autres y voient plutôt les prémices d’une révolte qui commence à se manifester contre les inégalités qui ne cessent de croître dans une ville de plus en plus duale.

