Bruxelles doit se concerter.

Une réunion secrète entre partis bruxellois francophones s’est tenue à l’initiative d’Ahmed Laaouej (PS) en vue d’échanger leurs vues à propos de la réforme de l’Etat de 2024. Cela n’a pas plu aux partis bruxellois néerlandophones, qui estiment que rien ne se pourra se faire sans eux, qu’ils sont des alliés de Bruxelles et savent prendre distance avec la Flandre.

Cet article de La Libre résume bien la situation. Le politologue Dave Sinardet y constate que certains Bruxellois néerlandophones vont plus loin que les francophones sur la question bruxelloise. Sven Gatz (ministre bruxellois des Finances, Open Vld) s’est exprimé en faveur de l’octroi de la compétence de l’enseignement à la Région bruxelloise. Groen y est favorable aussi dans la logique d’une Belgique à 4.

Tous les Bruxellois francophones ne vont pas aussi loin. En défendant l’existence de la communauté française plutôt qu’une Belgique à 4 sans communauté, le PS bruxellois est aujourd’hui plus proche du CD&V que de certains socialistes wallons qui ont défendu une Belgique à 4 régions.

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