Longtemps vulnérables et réduits à la portion congrue, les deux roues ont conquis leur place dans la mobilité urbaine. Des pistes cyclables dignes de ce nom ont commencé à faire leur apparition et ont offert plus de sécurité aux usagers, comme les cyclistes quotidiens l’exigent depuis longtemps. Vélos, vélos électriques, vélos cargo, livraisons cyclistes, trottinettes, circulent sans polluer l’air, sans bruit et en consommant peu ou pas d’énergie. Voilà pour l’aspect positif.
Pas tenus de passer d’examens, souvent sans casque et sans assurance, il faut bien constater que les deux roues sont nombreux à ne pas connaître le code de la route ou à ne pas le respecter. Si la plupart des voitures s’arrêtent aux passages piétons, les vélos les franchissent allègrement, pour ne pas mettre pied à terre. Ils mettent régulièrement les piétons en danger, c’est bien visible sur le piétonnier. Vias ou le Gracq comptent-ils entreprendre quelque chose ?
Rien dit des motos. Les motards se rendent-ils compte de la gêne qu’ils occasionnent pour les citadins avec leurs accélérations aussi brutales que bruyantes, avec des pots d’échappement souvent trafiqués. Ils peuvent réveiller des centaines de personnes en une seule nuit. Quand le parlement bruxellois va-t-il enfin réglementer leurs nuisances sonores et oser braver les puissants lobbies qui les soutiennent, police en tête.