Suite (et fin?) du Métro 3

En voie de concrétisation à Albert et Stalingrad, le métro 3 semble n’avoir jamais été aussi menacé. Ce projet, attendu par la population, comporte cependant un risque majeur pour les finances régionales. On le veut, mais peut-on se le permettre ? Hormis les Verts qui n’ont jamais caché leurs réticences, les partis de la majorité régionale sont peu sensibles aux objections de ces opposants, décrits comme des experts en chambre déconnectés des besoins bruxellois. C’est sans compter sur la Commission régionale de Mobilité, dont l’avis très critique n’a cependant pas fait l’objet du consensus habituel.

Les associations redoutent, à juste titre, que ce projet en compromette d’autres, tels que le développement de nouvelles lignes de tram et d’autres priorités importantes pour les habitants de la ville, tel la construction de logements sociaux. Sven Gatz (Open Vld) a déclaré qu’il ne serait plus tenable d’avoir 500 millions d’euros d’investissements stratégiques chaque année pour la mobilité.

Selon la synthèse de L’ECHO, qui en dit (beaucoup) plus ICI, ces dépenses peuvent être neutralisées par rapport à l’objectif de solde SEC (Système européen de comptabilité), mais viennent tout de même alourdir la dette régionale dont l’encours s’élèvera déjà à plus de 10 milliards fin 2024 ! La saga ne semble pas terminée.

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