C’était déjà le titre d’un billet du 18 janvier. Malgré son pont d’interrogation à l’époque, il avait suscité un certain émoi. Aujourd’hui, un article de La Libre nous apprend que le gouvernement bruxellois pourrait interdire l’installation de chaudières au mazout et au gaz pour les permis d’urbanisme déposés dès 2025. Ce serait aussi la fin des subsides pour ces chaudières dès 2023.
C’est pour se conformer aux exigences européennes, qu’Ecolo veut que le gouvernement acte la rehausse des ambitions bruxelloises en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre de 40 à 45 %. Cela implique de nouvelles mesures pour accentuer l’abandon des énergies fossiles, tel que déjà acté à l’ordonnance Climat de 2021 pour l’installation de chaudières au mazout dès 2025.
Ce qui est neuf, c’est que les nouveaux bâtiments construits en 2025 devront être passifs avec des systèmes de ventilation double flux, ou alors à basse énergie avec pompe à chaleur. Des mécanismes de soutien à cette transition seront mis en place. L’objectif louable est que ces bâtiments neufs ne soient plus dépendants d’énergies fossiles … ni de gaz ou de pétrole russe.
Plusieurs personnes de mon entourage le confirment : il y a bien un “courant lent, profond de découragement chez de nombreux citoyens”. A la liste de “Bernard”, j’ajoute les attitudes négatives (élever des obstacles plutôt que proposer des solutions, paternalisme etc.) de trop nombreux fonctionnaires communaux, régionaux et fédéraux, malgré d’incontestables progrès dans certaines communes ou certains services.
Au nom de la démocratie, les politiciens qui désirent ou soutiennent la rétroactivité d’une disposition légale devraient être dénoncés par leur parti politique. Et les partis politiques qui se rendent complices actifs ou passifs de ce type de déni de démocratie devraient être stigmatisés par la presse.
Soyons attentifs et ayons la mémoire longue.
D’accord évidemment pour en finir avec le gaz et autres combustibles fossiles, mais j’aimerais savoir ce que les autorités proposent comme alternatives.
Ex. : d’un côté pratique, une maison Art Déco peut-elle accueillir facilement une pompe à chaleur ? Je n’en n’ai pas la moindre idée.
Ce serait plus incitatif de nous donner d’emblée des solutions alternatives dans plusieurs cas de figures : bâtiments anciens, bâtiments à valeur patrimoniale, etc.
Et ce ne serait pas mal que les pouvoirs publics (bâtiments communaux, écoles,…) montrent eux-mêmes l’exemple, de manière flagrante, en termes de changement.
On est d’accord que le changement climatique est une priorité. On est d’accord aussi que les citoyens n’ont plus confiance en certains politiciens.
Exemple : les panneaux photovoltaïques et leurs primes supprimées, l’augmentation de leurs taxes, l’augmentation du tarif prosumer, etc, etc.
La réduction de la TVA sur les factures de gaz et électricité pour les mois d’été, sauf pour les chauffages collectifs des citoyens (allez comprendre pourquoi)
Autre chose, les voitures électriques – on va pénaliser les câbles électriques qui courent sur les trottoirs pour recharger sa voiture depuis sa maison. Tout le monde n’a pas un garage ou une allée privée…
Beaucoup de personnes savent bien que la “visibilité économique” est essentielle. Comment investir si des lois peuvent changer, si des taxes peuvent arriver ou, pire, si des lois à effet rétroactif peuvent surgir.
On sait trsè bien que la rétroactivité des lois est la destrcution de la démocratie – et pourtant des politiciens velent le faire – eyt le font.
Bref, la où l’écologie l’impose, des politiciens détruisent. Il y a un courant lent mais profond de découragement chez de nombreux citoyens.
Pathétique et scandaleux
Bernard