Le futur de l’énergie verte à Bruxelles dépend largement du fédéral, même si Sibelga est un acteur local important. Le fédéral est devant des choix politiques cruciaux et Bruxelles en sera largement dépendant. Le gaz a beau être doté du qualificatif « naturel », sa consommation n’en produit pas moins des gaz à effet de serre, responsables des changements climatiques. Quant au nucléaire, tout le monde connaît les risques auxquels il nous expose et le poids de la gestion des déchets, qu’il reporte sur les générations qui nous suivront.
La France, qui parie sur le nucléaire, a obtenu de l’Europe de le considérer comme une énergie verte et l’Allemagne – qui doit remplacer ses centrales au charbon – a obtenu la même qualification pour le gaz, qu’elle importe largement de Russie. Un deal entre ces deux ténors de l’Europe, face auquel la Commission s’est inclinée et qui leur permettra d’avoir accès aux subventions européennes. Mais non, ces énergies ne sont pas vertes et ne peuvent être que temporaires, en attendant un développement accéléré d’énergies durables.
Bruxelles ne peut miser actuellement que sur le développement public et privé du photovoltaïque, mais aussi de la géothermie. Mieux isoler nos bâtiment est aussi une manière de réduire notre consommation d’énergie. Et pour le reste, nous serons dépendants des choix opérés au niveau fédéral. Comme le nucléaire reste une activité très rentable pour Engie, il y aura une négociation serrée sur ce surprofit le 31 mars, comme le détaille cet article de Business AM.
Bonjour, votre position sur le nucléaire témoigne d’un parti pris aussi dogmatique que celui des écolos; contrairement à vos affirmation, le nucléaire est clairement une énergie d’avenir et nous ne laisserons pas à nos enfants la gestion des déchets; je puis vous documenter en la matière si vous le souhaitez
Merci. J’ crois vous avoir envoyé un mail à propos des documents que vous me proposez. Je me trompe ?