2% pou 2°C, ce sont les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais, la reconstruction écologique de nos sociétés se heurte au mur de l’argent. Or, atteindre la neutralité carbone suppose de nombreux investissements. Un coût, qui peut aussi être vu comme un investissement, est aisément finançable, en particulier si l’on mobilise des sources de financement innovantes. C’est le point de vue de l’Institut Rousseau en France, mais ses conclusions publiées ICI pourraient fort bien s’appliquer en Belgique.
Alors, qu’attendons-nous ?
Nous ne reviendrons pas sur le dernier rapport alarmant du GIEC, qui nous met face à nos responsabilités de consommateurs et d’électeurs. Nous n’ignorons ni la situation, ni l’urgence à agir, tant sur le plan personnel que sur le plan politique. Changer nos habitudes est indispensable, mais ne suffira pas à inverser la tendance du changement climatique en cours. Une forte pression sur la classe politique doit pousser nos gouvernants à prendre des mesures courageuses mais nécessairement impopulaires. La crise politique actuelle ne doit-elle pas stimuler leurs efforts pour réduire drastiquement notre dépendance au pétrole et au gaz ?
Ce vendredi, une marche pour le climat va défiler dans Bruxelles à l’initiative des associations Fridays for Future et Youth for Climate Belgium. Les jeunes demanderont plus de justice climatique sur le thème #PeopleNotProfit. Ils réclameront de ne pas faire passer le profit avant l’humanité. Départ ce vendredi à 13:30 au Mont des Arts. Prendrez-vous une demi journée de congé pour les soutenir ?
