C’est la question que pose Pauline Deglume dans une analyse bien documentée, qu’elle a rédigée pour L’Echo. Depuis sa création, la Région bruxelloise s’est vu confier de plus en plus de compétences, ce qui s’est traduit par la création d’un grand nombre d’institutions. Ce paysage administratif, complexe et illisible, entrave le processus de régionalisation face aux 19 communes, qui s’efforcent de reprendre du pouvoir.
Selon les comptages effectués par un parlementaire de l’opposition, les organismes publics régionaux et communaux à Bruxelles représentent plus de 600 entités sous plus de 20 formes juridiques différentes (ASBL communales, sociétés anonymes, intercommunales…). Des États Généraux visant à aborder “sans tabou” les questions récurrentes relatives à l’organisation de la Région, des communes, CPAS et autres zones de police, devraient se tenir l’an prochain, pour tenter de mettre fin aux compromis anciens, qui nuisent à l’efficacité de la Région.
Ecolo et le PS étant au coude à coude électoral, des dissensions s’étalent au grand jour et le leadership hésitant de Rudi Vervoort en a pris un coup avec la crise Uber/Taxis. Garant de l’accord de majorité, il a de plus en plus de peine à y astreindre ses ministres et même certains parlementaires socialistes. La journaliste de conclure son article: “Pour se forger un destin national et international, la Région bruxelloise devra à tout prix devenir plus efficace, lisible et aussi plus incarnée. Afin de pouvoir ensuite se défaire des baronnies. On en est pour l’heure loin du compte”.

Non elle n’est plus gouvernable ni gouvernée. Nos mandataires publics ont créé de plus en plus de structures (officiellement pour mieux gérer, mais je les soupçonne de vouloir placer les copains et les copains des copains – sans emploi ou à titre de promotion), rendant la chose publique lourde à diriger.
Ils encomissionnent de plus en plus, ralentissant encore des prises de décisions saines et démocratiques.
Quant au PS de Ruddy Vervoort, leurs querelles intestines paralysent le système.
Il ne reste plus qu’à … taxer et ne plus décider.
De plus en plus inacceptable. Vivement les prochaines élections.