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La Flandre l’a bien compris et occupe le terrain bruxellois avec une TV, une radio, un hebdo, un journal en ligne et un agenda trilingue, tous sous la bannière de Bruzz, financé par la Communauté flamande. D’excellentes sources pour les Bruxellois bilingues privés d’information bruxelloise systématique en français en dehors de BX1 et du décrochage RTBF VivaCité Bruxelles.
Une large part des informations diffusées sur ce blog proviennent de Bruzz en ligne et ne se retrouvent nulle part dans les médias francophones, qui ne se livrent que rarement à du journalisme d’investigation à Bruxelles et ne sont que très rarement présents au parlement bruxellois. Leurs infos ne sont traduites ni en anglais, ni en néerlandais, alors que le sous titrage est systématique sur Bruzz TV et qu’une version FR et EN limitée est apparue sur Bruzz en ligne.
La presse – 4ème pouvoir et garante de la démocratie – est trop absente de la vie bruxelloise et la Communauté française n’est pas pour rien dans cette carence et dans l’absence de moyens mis à disposition, par exemple, pour sous-titrer en anglais et néerlandais les journaux de BX1. Cela confine à la suffisance et au mépris des Bruxellois, tout comme la création de partis bruxellois autonomes et bilingues qui tarde à venir et que nous avons déjà souhaité ici avec insistances.
Envoyé de mon iPad
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L’hebdomadaire gratuit Flanders Today financé par la communauté flamande informe ses lecteurs anglophones sur l’actualité (politique, économique, culturelle, technologique…) en Flandre. Rien de comparable du côté francophone.
Phrase incompréhensible et/ou ambiguë : “Cela confine à la suffisance et au mépris des Bruxellois”. Merci de préciser sa signification.
À se vouloir synthétique, on peut s’engager dans des raccourcis que vous épinglez avec raison.
La suffisance de la Communte française se marque par son refus de soutenir les traductions ou sous-titrages, supposant sans doute qu’à Bruxelles tout le monde n’a qu’à maîtriser le français …
Un certain mépris de la Communauté française pour Bruxelles se marque dans de nombreux domaines – dont l’école n’est pas le moindre – mais ici le contraste avec la Communauté flamande est flagrant et l’absence de traduction nuit aux échanges d’idées entre les différentes composantes de la population bruxelloise et les isolent.
Une Belgique basée sur 4 Régions pourrait mettre fin à ce que je considère comme une mainmise de la Wallonie et de la Flandre sur une Région bruxelloise dont elles gèrent, sans concertation, une culture et une éducation, qui ne s’adressent plus depuis longtemps aux seuls Flamands de Bruxelles et aux seuls Wallons de Bruxelles.