__________________________________
Voilà une question sans doute plus importante que de savoir s’il est le premier de sa classe.
Selon Le Vif/Belga, une enquête de Heath Behaviour of School-age Children (HBSC) réalisée dans 42 régions constate qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles seuls 4% des garçons et 6% des filles de 15 ans déclarent aimer beaucoup l’école contre une moyenne de 24% des filles et 22% des garçons pour l’ensemble des 42 régions. A 11 ans, cette proportion atteint encore une moyenne 45% pour les filles et 30% pour les garçons en FWB.
Cela ne correspond pas aux chiffres que nous trouvons sur le site de HBSC, mais pose néanmoins question et pourrait être mis en lien avec les mauvais résultats Pisa, les nombreux redoublements et les dropout de nos écoles ? Un lien avec la violence physique qui semble aussi caractériser les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?
FWB est la zone géographique où le plus d’élèves de 11 ans sont impliqués dans des bagarres physiques, Pas moins de 11% des filles et 36% des garçons disent avoir été impliqués au moins trois fois dans une bagarre physique au cours des 12 derniers mois. Par contre, la Flandre, fait partie des cinq régions les moins violentes à cet égard, derrière la Macédoine et la Finlande.
Grand merci pour ce partage (et tous les autres!). Voici un documentaire RTBF assez édifiant allant dans le même sens… Très touchant car ce sont des jeunes issus de l’immigration qui font le voyage vers la Finlande et imaginent ce qu’aurait été leur scolarité s’ils étaient nés là-bas plutôt qu’ici. Y’a pas photo!
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_apres-un-voyage-en-finlande-des-jeunes-bruxellois-veulent-faire-bouger-l-enseignement?id=9269634&utm_source=rtbfinfo&utm_campaign=social_share&utm_medium=twitter_share
Jean-Marc Sparenberg
Mes 3 filles ont été en maternelle et en primaire dans une école appliquant la pédagogie de Célestin Freinet (Clair-Vivre à Evere), école où les élèves étaient de toutes les couleurs et de tous les milieux. Elles ont vraiment adoré l’école pendant les 9 années qu’elles y ont passé. Travail individuel sous forme de “contrats” de 2 semaines que l’élève gère à sa manière, travaux de groupe, ateliers créatifs de toutes sortes, recours aux élèves ayant des facilités pour prendre en charge ceux qui en ont moins, pas de points, pas d’examens, mais des bulletins expliquant clairement les acquis et les éventuelles lacunes à combler. Elles ont réussi leur CEB avec des résultats plus que brillants. Choc total en secondaire dans des écoles plus traditionnelles (cours frontaux, devoirs et travaux à domicile à n’en plus finir, interros et examens, points, certains professeurs méprisants et persuadés qu’un bon prof se doit de faire redoubler chaque année une partie de ses élèves, pas ou peu de remédiation, élitisme conduisant à pousser vers la sortie les élèves jugés jugés trop faibles) . Mes filles n’ont pas eu de vraies difficultés cognitives ou d’apprentissage, mais elles ont de moins en moins apprécié d’aller à l’école au fil des ans jusqu’à en avoir des crampes au ventre le matin au moment de partir à l’école. L’aînée a finalement choisi de terminer (sans problème) ses secondaires au jury central en maths fortes; la seconde a changé d’école pour une autre, plus modeste, plus chaleureuse, plus métissée, avec des profs bien déterminés à faire réussir un maximum de leurs élèves, une école faisant de la “valeur ajoutée”, au contraire des écoles qui se contentent de “trier”. Dans l’enseignement supérieur, l’aînée a fait son bachelier en ingénieur civil, d’abord à l’ULB, puis à l’UCL, où elle a rencontré le même climat élitiste qu’en secondaire et a fini par partir faire son Master à l’Université de Copenhague, une université de très bonne réputation, où l’ambiance est bien plus détendue, les professeurs humains, accessibles et soutenants, sans que la qualité d’enseignement et de travail soit pour autant moins élevée. Ma deuxième fille qui a fait son bachelier en traduction à Bruxelles (après avoir fait une année d’immersion linguistique en néerlandais dans une école appliquant la pédagogie “Rudolf Steiner” à Anvers et en italien à Ferrare) envisage très sérieusement de suivre sa soeur aînée au Danemark. Il me semble qu’il serait grand temps que la Belgique, réputée pour son enseignement très sélectif, ne fasse plus de l’école un “pensum” axé essentiellement sur le cognitif et la pensée formatée, pour s’inspirer des bonnes pratiques d’autres pays (pays scandinaves notamment) devenir un lieu de valorisation, de diversité, d’échanges, d’ouverture et aussi… de joie et de plaisir.
Hello Yvan
Je ne sais pas si tu as vu le film ‘ Demain ‘ dans lequel on voit une magnifique école dans les pays du Nord ( Finlande je crois ) construite avec des matériaux écologiques Bois et verre , très design, lumineuse etc …à l’arrière de cette école, ce sont les HLM des banlieues … les enfants courent a l’école …plus l’enseignement extraordinaire de l’apprentissage aussi bien de la cuisine, bricolage que des cours généraux etc … un exemple à suivre … bises et au 24 pour notre visite à la patinoire 🙂
Rosette ________________________
Rosette DE STEFANO rosette.destefano@gmail.com http://www.rosettedestefano.com
tél +32 (0) 2 538 55 10 mob +32 (0) 477 96 36 91