Bruxelles, un laboratoire culturel pour l’Europe ?

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C’est le titre d’un dossier exceptionnel – et je pèse mes mots – que Xavier Flament a réalisé pour L’Echo. Conservez le lien et feuilletez le dès que vous aurez une demi heure à y consacrer, vous ne le regretterez pas. Les photos sont émouvantes et les15 personnalités du monde culturel interrogées ne manient pas la langue de bois. L’Echo y va même de « 10 propositions pour une vision culturelle à Bruxelles » qui concrétisent les propos iconoclastes tenus il y a des années déjà par Manifesto et l’Appel des Bruxellois. Xavier Flament nous a aussi procuré la version multimédia complète de son enquête avec interviews et vidéos, elle est ICI.

Les deux Communautés sont aujourd’hui contraintes par le dynamisme et la créativité des acteurs culturels bruxellois de reconnaître que Bruxelles ne se résume plus à l’addition de la culture flamande et de la culture française. Et si le français reste la « lingua franca » commode pour les échanges entre Bruxellois de toutes origines, elle n’est plus le véhicule de la culture française que pour ceux dont elle est la langue maternelle et pour ceux qui s’intéressent à sa découverte. Le temps de  l’impérialisme est définitivement révolu et la pacification qui s’en suit entre Bruxellois en est la grande gagnante.

Du pain sur la planche pour le futur gouvernement bruxellois et ses nouvelles compétences.

Le laboratoire culturel de l'Europe ?

 

2 réflexions sur « Bruxelles, un laboratoire culturel pour l’Europe ? »

  1. temps

    Bonjour,
    Berlin aussi,
    mais, mais, est-ce que la vérité ne serait pas ailleurs ?
    Il existe trois grandes activités de l’esprit, ces trois grandes activités ne sont pas soumises aux mêmes lois. L »art, les sciences, la religion. Le problème aujourd’hui n’est pas l’art, mais les sciences qui essaient d’utiliser les lois de la religion.

    Cordialement

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    1. Yvan Vandenbergh

      Merci Temps. Vous élevez le débat. Mais l’art n’interroge-t-il pas les sciences, les croyances et finalement toute production humaine ? Ce n’est pas pour rien que les régimes totalitaires on toujours tenté de le contrôler et le capitalisme de le marchandiser.

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