Des enfants bilingues ?

_________________________

Les parents qui sont mauvais bilingues et qui veulent éviter cet obstacle à leurs enfants en les inscrivant dans une école flamande en seront pour leurs frais. Pour pouvoir bénéficier de la règle de priorité, les parents devront dorénavant faire la preuve d’un niveau B2 en néerlandais,  plus élevé que le B1 admis auparavant. C’est Pascal Smet qui l’a décidé.

Il reste à ces parents à mettre leurs enfants dans une école francophone (majoritairement sans immersion) dont ils sortiront également mauvais bilingues …

N’est-il pas temps de retirer aux deux Communautés (où les Bruxellois sont minorisés) le droit de gérer notre enseignement ?

11 réflexions sur « Des enfants bilingues ? »

  1. Eric van Delft

    Le bilinguisme devrait être la règle, quelle que soit l’école.
    Il n’y a que la olitique pour faire du « Kip » « Kap » stupide. Les lois liguistiques ont depuis des décennies été un carcan qui est une source de stérilité. Le bilinguisme est un strict minimum, si nous voulons exporter il faut cultiver la passion des langues et des contacts.

    Répondre
  2. Miguel Rwubu

    Est-ce que les Flamands ont trop peu d’écoles en Ndls à Bruxelles que pour pouvoir être tous inscrits? (C’est une vraie question, pas un argument!). S’ils ont trop peu d’écoles en Ndls pour leurs enfants, à cause de la demande des francophones, je peux vraiment comprendre qu’ils s’inquiètent. Est-ce le cas?

    Répondre
  3. Miguel Rwubu

    Ce n’est pas parce qu’ils ne parlent pas néerlandais à la maison qu’ils ne sauront pas s’adresser à des Flamands en Néerlandais, ce qui serait quand même un fameux progrès par rapport à la situation présente!

    Répondre
  4. pascal smet

    yvan. ceci n’a rien à voir avec le bilinguisme. la grande majorité des enfants qui vont à l’école néerlandophone ne parlent pas le néerlandais à la maison. et ça reste demain comme ça. Ici on fait en sorte que les enfants des parents néerlandophones peuvent prioritairement s’inscrire dans une école néerlandophone. C’est quand même logique.

    Répondre
    1. Yvan Vandenbergh

      C’est très logique Pascal. Et si demain la Communauté française adopte la même logique vis à vis de ses parents d’élèves, où iront les dizaines de milliers d’enfants bruxellois qui n’ont ni le français, ni le néerlandais pour langue maternelle ? Si la ministre Schyns et toi voulez continuer à gérer l’enseignement bruxellois sur des bases communautaire et non régionales, il va falloir que vous apportiez une réponse à ma question.
      Une large majorité de Bruxellois veulent un enseignement multilingue pour assurer l’avenir de leurs enfants, ne vous incombe-t-il pas d’apporter une réponse à cette attente ?

      Répondre
  5. Ed. DE LOVINFOSSE

    Ce brevet linguistique permet aux parents qui en sont titulaires de bénéficier d’une priorité à l’inscription. Cela n’empêche pas les autres parents d’inscrire aussi leurs enfants dans l’enseignement néerlandophone. Ce fut mon cas pour mes trois enfants.
    Je tiens à préciser qu’ils ne sont pas sortis bilingues de l’enseignement néerlandophone mais trilingues (néerlandais, anglais et français).

    Répondre
  6. jamy notermans

    Les communautés linguistiques comme les religions sont du domaine du privé et seule la communauté géographique est du domaine politique car incluantes alors que autres communautés sont excluantes

    Répondre
  7. Schoovaerts

    En tant que citoyenne j’avais rejoint le parti ProBruxsel dont une des revendications était des écoles bilingues pour Bruxelles. En effet, tant que les Bruxellois ne seront pas considérés comme tels mais divisés en Francophones et Néerlandophones la situation ne se débloquera jamais….

    Danielle Schoovaerts dite Dani Klein

    Répondre

Répondre à jamy notermansAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.