Archives de catégorie : Energie

Happy Monday: le retour des jeunes.

Bruzz annonce qu’une action flahmob organisée par Youth for Climate, s’est déroulée place de la Monnaie, ce vendredi 3 mars. Heureux d’assister au retour des jeunes, que l’on n’avait plus entendu depuis un certain temps. Cette action s’inscrivait dans le cadre de la grève mondiale pour le climat, mise en place par le mouvement Fridays For Future.

Plusieurs associations et mouvements ont pris part cette action, par laquelle ils entendent dénoncer les financements qui contribuent à la destruction des écosystèmes et au réchauffement climatique. “La Belgique consacre encore annuellement 13 milliards d’euros aux énergies fossiles et cela doit cesser”.

Ce sont les personnes et communautés les plus vulnérables qui paient le prix le plus élevé pour le changement climatique en cours – même chez nous – alors qu’elles en portent le moins la responsabilité. « La seule chose sensée à faire est de mettre le frein à main. Il faut dénoncer et briser le lobbying des entreprises extractives de combustibles fossiles et celui des banques et des assureurs qui continuent à les financer ».

image extraite de l’article de Bruzz

91h dans les embouteillages !

Alors que nous étions classés 52e parmi les 389 villes les plus embouteillées de la planète en 2021, TomTom nous place à la peu enviable 15e place dans son index 2022, dressé à partir de l’analyse de données GPS.

L’an dernier, un automobiliste mettait en moyenne 25 minutes et 30 secondes pour parcourir 10 kilomètres en heure de pointe dans la capitale. 91 heures perdues dans les embouteillages, soit près de quatre jours infernaux. C’est le temps en moyenne que les automobilistes auraient passé en 2022 dans les bouchons à Bruxelles.

Si tous ceux qui disposent d’alternatives pouvaient abandonner leur voiture, ceux et celles qui en ont vraiment besoin circuleraient de manière plus fluide en ville et la qualité de l’air de la ville s’en trouverait améliorée pour tous ses habitants. Un voeux pour 2023 ?

Que consomme votre logement ?

Le certificat PEB chiffre votre consommation théorique. Elle est associée à un code couleur ou un label énergétique (A, B, C, D, …). Il est établi par des certificateurs indépendants (liste) formés et contrôlés par la Région. Il vous donne une idée de l’efficacité de l’isolation de votre logement … qui peut aussi s’avérer être une passoire énergétique. Il est obligatoire de le produire en cas de vente ou de mise en location. Tout est résumé LA et ICI. Voilà une idée des tarifs.

Bruxelles prévoit cependant de rendre obligatoire l’obtention d’un certificat PEB pour chaque logement existant, en dehors de toute transaction immobilière et avec un calendrier de rénovation qui vise des logements à énergie quasi nulle d’ici 2050. Fort bien, mais la Région va-t-elle montrer l’exemple en isolant ses très nombreux bâtiments publics et scolaires ? Va-t-elle s’assurer de conclusions similaires dans son registre, quel que soit le certificateur ?

Vu que les travaux nécessaires pour améliorer votre score PEB ont un coût important, Test Achats propose ICI, six pistes d’amélioration du label ainsi qu’un renforcement des mesures de soutien et d’accompagnement. « Rénover les logements afin que chacun puisse disposer d’une habitation décente avec des charges supportables est une priorité ».

Dépendants de la voiture.

Si elle ne règne plus en maître, la voiture reste encore très présente en ville, y compris sur des distances de moins de 2 km. La part de kilomètres parcourus en voiture à Bruxelles est cependant aujourd’hui au plus bas. C’est précieux, vu que le trafic routier contribue toujours à hauteur de 27 % à nos émissions de gaz à effet de serre, juste après les bâtiments… mal isolés. Bel aperçu ICI de la richesse des moyens de transport en Belgique, y compris une évocation de la filière hydrogène.

Si 81 % des kilomètres parcourus en Belgique s’effectuent toujours en voiture, la situation est bien meilleure à Bruxelles, où la moitié des familles ne disposent pas d’une voiture et où le maillage de transports en commun s’avère plus performant. 175 000 voitures de Bruxellois circulent encore dans la ville et il faut y ajouter pas moins de 190 000 voitures de navetteurs qui pénètrent aussi dans Bruxelles. La plupart viennent de la périphérie, tandis que ceux issus de villes plus lointaines sont près 110 000 * à prendre quotidiennement le train.

Avec un RER toujours pas terminé, avec des gares bruxelloises insuffisamment exploitées, avec trop peu de parkings de dissuasion parfois mal situés, les navetteurs sont souvent réellement dépendants de leur voiture pour se rendre au travail. Mal aimés, nous avons cependant besoin d’eux pour occuper une grande partie des emplois – surtout tertiaires –  que Bruxelles ne suffit pas à alimenter. Créer plus d’emplois cols bleus, améliorer la qualification des jeunes bruxellois et offrir des alternatives crédibles à la voiture aux navetteurs, ne devraient-ils pas être prioritaires pour le futur de Bruxelles ?

  • chiffres provenants de Bruxelles Environnement, Vias et de la SNCB.

Aviation: Politiques et Académiques à l’œuvre.

« Un voyage en avion pèse sept à onze fois plus sur l’environnement que le même trajet en train. C’est sur les distances inférieures à 700 kilomètres que cette différence est la plus grande », affirme ICI l’Université d’Anvers. C’est pourquoi, elle vient d’interdire à son personnel d’utiliser l’avion pour des voyages de moins de 8 heures. Elle prendra les coûts supplémentaires en charge. Il semblerait que les Cliniques universitaires Saint-Luc appliqueront une décision similaire.

Sachant que la pollution générée par les avions ne se limite pas au seul kérosène brûlé, la France vient d’interdire toute connexion aérienne quand il existe une alternative en train de moins de 2h30. Cette décision a été validée par la Commission européenne. Les Pays-Bas veulent supprimer les vols Amsterdam/Bruxelles. Une certaine logique climatique commence à s’imposer. On passe à l’acte pour les courts courriers. Les Bruxellois survolés inutilement ne peuvent que s’en réjouir.

Cependant, dans le même temps, toujours à Anvers, l’aéroport subsidié par le fédéral vient de décider de relancer pour la quatrième fois une liaison aérienne directe avec Londres, alors qu’il existe l’Eurostar. A Davos, plus de mille vols supplémentaires – dont de nombreux jets privés – auraient contribué au transport des invités au Forum économique. Personne ne demande comment Philippe et Mathilde s’y sont rendus …  

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