Tous les médias en parlent. L’opposition fait des PFAS ses choux gras et veut des démissions. Les Bruxellois se précipitent déjà sur les rayons de bouteilles d’eau. “Il est très probable qu’il ne se passe actuellement rien de dangereux, mais entre-temps, le doute a été semé » affirme Bram Van Renterghem, auteur d’une opinion dans Bruzz. Pas évident de se faire sa propre opinion, même à la lumière d’informations scientifiques, parfois divergentes.
Si l’eau en bouteille est généralement sûres, elle contient souvent des minéraux qui ne conviennent pas à tout le monde. Si leur eau est pure, on ne peut pas toujours en dire autant de leurs emballages en plastique. Sept sur neuf contiennent des microplastiques. Elles coûtent cher, sont lourdes à transporter et finissent par se retrouver dans les sacs bleus ou dans la nature.
Pour être prudents, il existe une alternative. Elle ne vaut pas uniquement pour les PFAS, mais aussi pour d’autres substances, comme le chlore et le calcaire. Il s’agit de carafes filtrantes comme Brita, par exemple. Une cartouche filtre désormais 150 litres d’eau et retient tous – ou selon certaines sources – une grande partie des polluants. Il est important de changer la cartouche après 150 litres d’eau filtrée, soit en général un mois. Sinon, les polluants retenus dans la cartouche vont finir par se retrouver dans l’eau filtrée. L’osmose inversée est encore plus efficace mais plus coûteuse.