Les langues à Bruxelles.

Si la Région de Bruxelles-Capitale venait à obtenir davantage de compétences et d’autonomie en 2024, les « Flamands de Bruxelles » n’en sortiraient certainement pas indemnes, si on en croit Luckas Vander Taelen, journaliste et ancien député flamand Groen. Il règle aussi ses comptes avec Rudi Vervoort  (PS), qui veut moins de communautaire et plus de régional, sans diminuer l’autonomie des communes.

Pour lui, Vervoort n’a jamais été un grand orateur. « Il ne faut attendre de lui ni passion, ni vision, ni inspiration. Rien que du prévisible. Autant dire que si la médiocrité avait un visage, ce serait le sien ». Bon, vous verrez ICI où résident les craintes de Vander Taelen. Il y a aussi l’anglais, qui prend de l’avance chez les jeunes, au détriment du néerlandais, qui reste cependant la deuxième langue obligatoire, mais uniquement à Bruxelles.

Vivre à Bruxelles explique pourquoi l’apprentissage du néerlandais reste un atout non négligeable pour l’emploi à Bruxelles, même si l’anglais est souvent exigé dans le secteur tertiaire et particulièrement européen. Trois langues, en plus de la langue maternelle, cela demande des personnes quadrilingues ! Nos écoles sont-elles capables de délivrer de telles compétences ?

2 réflexions sur « Les langues à Bruxelles. »

  1. brigittevermaelen

    Le problème du néerlandais en général et à Bxl en particulier se situe dans le très faible nombre de locuteurs face aux « grandes » langues comme l’anglais, le français etc. A quoi bon investir tant de temps et d’effort pour parler si peu le NL dans les faits ? Personnellement, quoique bilingue raisonnable, je n’ai jamais l’occasion de parler NL à Bxl et je suis en train de l’oublier. Dès lors, est-il encore raisonnable d’imposer son apprentissage en RBC ? A quoi cela sert-il ? Je suis sceptique.

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