Good Move à l’épreuve.

Deux lecteurs nous communiquent des photos d’une signalisation supposée aider les automobilistes à s’y retrouver dans les modifications de circulation liées à la mise en place des premières phases du plan Good Move. Force est de constater que cette signalisation n’aide personne et crée de la perplexité, si ce n’est de la révolte. Un sabotage ? Beaucoup d’autres photos – dont celle mythique prise à Uccle – pourraient démontrer qu’il ne s’agit pas de cas isolés, tout comme la demande de plus de clarté du Gracq, qui présente aussi un « code de la rue ».

Si les plans Good Move ont été étudiés par les experts du ministère de la Mobilité et de certains échevins communaux de la Mobilité, c’est à la police à procéder à l’installation de la signalisation routière adéquate. Mais quelle police ? Il y a des règles internationales à respecter et des règles du fédéral et puis celles du régional, mais après, le placement des panneaux de signalisation relève du ministère de la Mobilité pour les voiries régionales et de chacune des 19 communes pour les autres voiries !

A cette complexité s’ajoute encore les panneaux placés par les entrepreneurs de chantiers. Des panneaux parfois contradictoires, placés n’importe comment et à des hauteurs pas toujours adéquates, n’aident pas l’automobiliste à circuler paisiblement en ville et à en respecter les règles. Et s’il n’y avait qu’une Agence régionale de la signalisation routière, pourrait-on déjà espérer plus de compétence, de cohérence et de lisibilité ?

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3 réflexions sur « Good Move à l’épreuve. »

  1. Michel HUBERT

    Attentions aux amalgames. Les photos présentées n’ont rien à voir avec Goodmove. Même si tu évoques toi-même d’autres situations, il faut éviter de renforcer le bashing anti-Goodmove. Même s’il y aurait beaucoup de choses à améliorer dans ce dispositif, ce n’est pas tellement sur la signalisation que se situe le problème…

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    1. Yvan Vandenbergh Auteur de l’article

      Réponse à Michel Hubert et Magali Verdonck.
      Pour moi, l’expérimentation des premières phases du plan Good Move est victime à la fois d’une mauvaise communication locale et d’une signalisation inefficace ou brutale. C’est la police qui était en charge de l’installation de cette signalisation. Cela s’est souvent fait n’importe comment et sans implication. J’ai même osé le mot sabotage. Exemple: au bout de la rue de Dinant, les autos doivent tourner à droite vers Empereur, mais rien ne l’indique. Elles ne peuvent descendre vers la Vieille Halle aux Blés, mais le (petit) panneau qui indique Zone piétonne est illisible pour les automobilistes venant de la rue de Dinant, parce que mal orienté. Malgré des réactions de riverains, rien n’a changé pendant la phase test. Bientôt ce sera une borne qui va surprendre les automobilistes et les agacer. Un policier interrogé: tout cela ne sert à rien qu’à nous faire perdre notre temps. Good Move est une victime collatérale du peu d’implication et de cohérence des multiples services de police en charge de la signalisation, ce que les photos illustrent de manière générale. Dommage.

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  2. Magali Verdonck

    Bonjour Yvan, attention à la valeur de ces photos. La première date de travaux en 2019 et n’est pas liée à Good Move (cette correction a circulé via Facebook). La deuxième n’est pas terrible mais pas scandaleuse non plus. La dernière semble liée à des travaux également, au vu des nombreux panneaux jaune et bleu autour. Bref, je ne suis pas très convaincue par les illustrations de ton billet de ce jour (ce qui est rare, je précise;-)). Bonne journée !

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