Good Move / Bad Communication ?

Qui ne serait pas en faveur d’une ville propre et apaisée où les enfants vont sans crainte à l’école à vélo ? Pour la propreté on y reviendra, mais le plan Good Move a fait suffisamment parler de lui, pour que l’on s’interroge sur le peu d’adhésion qu’il a suscité dans certains quartiers. Particulièrement là, où les communes ont peu communiqué ou alors de manière très inopportune.

Se passer de sa voiture ou d’un emplacement gratuit en voirie pour la garer est manifestement plus difficile qu’il n’y parait. Certains politiciens en ont fait les frais. A Gand comme à Bruxelles. « Les gens détestent l’idée de ville sans voitures, jusqu’à ce qu’ils y vivent » comme largement à Ljubljana, lit-on dans cet article étonnant de Wired traduit ICI pour vous avec DeepL.com.

Chez nous, Good Move doit réparer des erreurs de jeunesse, mais surtout revoir sa communication élitaire et son absence de réunions dans les quartiers populaires sous-informés et parfois révoltés et survoltés, jusqu’à ne laisser aucune place aux citoyens qui soutiennent le plan, et pas seulement le Gracq. Sans omettre de parer au petit jeu politique, qui consiste à mettre sur le compte des verts un plan approuvé à une très large majorité par la plupart des partis aujourd’hui désapprobateurs. Les élections c’est en 2024 … Le climat et la pollution peuvent encore un peu attendre (?).

2 réflexions sur « Good Move / Bad Communication ? »

  1. Edouard de Lovinfosse

    J’ai habité durant plus de trente ans en Région bruxelloise. Je pensais pouvoir y revenir de temps en temps pour y faire quelques achats et participer à des activités culturelles. Flashé à 45 km/h avenue Madou, il m’en a couté 117 euros. J’ignorais que dans cette avenue la vitesse était aussi limitée à 30 km/h.
    Voulant me rendre à deux reprises sur le site de Tour et Taxis, une fois le samedi et une autre fois le dimanche, je me suis retrouvé coincé sur la petite ceinture dans des embouteillages pas possible. Au retour, j’ai eu la mauvaise idée de sortir à Madou pour espérer rejoindre la rue Belliard via la rue Royale. Comme tout a été mis en place pour interdire ce quartier à la circulation automobile, ce fut pire qu’à l’aller.
    J’ai entendu des personnes qui affirmaient qu’il fallait rendre impossible la vie des automobilistes qui veulent rentrer dans la capitale de l’Europe. Je pense très sincèrement qu’ils sont proches d’y être arrivés. Encore quelques sens interdits, des radars Lidars bien camouflés, des blocs de béton disposés un peu partout, des places de parking en moins, et le tour sera joué.
    En ce qui me concerne, j’éviterai à l’avenir de rentrer dans Bruxelles avec ma voiture. Je préfère attendre sagement que le RER, une fois terminé, me permettre de m’y rendre en toute quiétude. Et ce sera dans un avenir qui n’est plus très lointain puisque l’on parle de la fin des travaux pour 2029.

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    1. Yvan Vandenbergh Auteur de l’article

      Tenter de rendre plus agréable la vie des personnes qui vivent à Bruxelles devrait pouvoir se faire sans rendre la vie impossible pour ses visiteurs, surtout tant que les alternatives – telles que le RER – se font toujours attendre.

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