Le Café Laïque à Etterbeek vient d’être l’objet d’une intervention d’activistes transgenres relayée par Bruzz. Ils ont attaqué violemment les lieux où la psychiatre Caroline Eliacheff et le professeur Céline Masson – auteur de « La Fabrique de l’enfant transgenre » – tenaient une conférence. Elles n’étaient pas loin d’avancer que des enfants ne font que suivre une « mode » nouvelle, qui s’écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance.
A Bruxelles, tout était sans doute plus simple quand la ville ne comptait que des femmes et des hommes et ignorait jusqu’à l’existence de personnes non binaires et transgenres confinées dans leur placard. Le festival bruxellois Pink Screens, de multiples romans, des témoignages publics, une ministre transgenre, … ont apporté une visibilité à une forme de fluidité des genres. Certaines et certains se sont reconnu.e.s et ont commencé à oser affirmer leur identité profonde et parfois versatile. Des associations se sont créées, la « médicalisation » de la situation a été contestée, la modification du genre acceptée par notre Etat civil.
Les personnes transgenres ou non binaires sont-elles influencées par des « role models » ? Font-elles des choix libres et éclairés ? Qu’en est-il de leur place au travail, à l’école, en famille, dans les lieux de culte ? Qu’en est-il des mineurs ? Cela mérite certainement réflexion et débat. Débat avec elles et pas sur elles. BX1 y a consacré une émission sensible et Le Monde une réflexion en profondeur.
Image extraite de l’article Café Laïque de Bruzz

A part ça, vive la liberté d’expression…
(et la liberté d’expression de genres aussi, bien sûr!)
Admettre la fluidité des genres c’est une chose. Perturber une conférence et refuser le débat en accusant de transphobie les conférenciers, c’en est une autre. Tout ce qui est excessif est insignifiant jusqu’au moment ou l’insulte et la violence caractérise celui ou celle qui y a recours !