« Je renoncerai à ma voiture lorsqu’il y aura une vraie alternative en transport en commun ». Une phrase entendue souvent depuis le lancement progressif du plan Good Move. Une petite phrase souvent prononcée par des personnes qui n’ont plus utilisé les transports en commun depuis longtemps. Qui peut se rendre du rond-point Churchill à la Gare du Midi en 14 minutes ou à la Bourse en 16 minutes ? Le tram 3, avec une fréquence de 6 à 7 minutes. Un exploit inégalé. La modernisation des rames de métro n’est pas pour rien non plus dans la hausse des taux de fréquentation et de satisfaction des usagers de la STIB.
Bien sûr, il subsiste des quartiers encore mal desservis, des bus et des trams englués dans la circulation automobile, pas assez de sites propres, des fréquences insuffisantes et encore trop de bus polluants. Mais la Région vient d’obtenir un prêt de 475 millions d’euros de la Banque Européenne d’Investissement pour permettre à la STIB de moderniser son réseau et de réduire ses émissions de CO2 de 39 % d’ici 2030.
Que va en faire la STIB ? Acquérir 94 bus électriques (70 articulés de 18 mètres de long et 24 standards de 12 mètres), 90 tramways modernes de 32 et 43 mètres dont la livraison a commencé et 43 rames de métro d’une longueur de 94 mètres. Elle va aussi assurer le renouvellement nécessaire de 63 kilomètres de rails. Avec la STIB vous y seriez déjà 🤪
Nouvelles rames de métro, photo galerie STIB

Nous avons un excellent réseau et il participe beaucoup de l’agrément de vivre en ville. Il est malheureusement entièrement à notre charge alors que les fréquences sont calibrées en fonction des navetteurs qui l’utilisent allègrement. Ceux-ci rentrés en leurs vertes banlieues (aux luxueuses infrastructures partiellement financées par l’IPP versé à 100% là où l’on dort), la fréquence de la STIB chute de façon importante à l’heure des restos et des sorties.
La STIB coûte une fortune au contribuable bruxellois. Avec un endettement régional – j’ai cru comprendre – proche des 300% des recettes RBC, ne pourrait-on pas exiger des régions périphériques une participation structurelle dans le financement de la STIB ?