Airbnb: du neuf !

Loger chez l’habitant n’est pas neuf pour les touristes aguerris, mais Airbnb et ses concurrents ont popularisé la formule et l’ont rendue beaucoup plus accessible grâce à internet. Vu le succès, un certain nombre de propriétaires y ont vu une opportunité pour tirer de meilleurs revenus de leurs biens, plutôt que d’avoir des locataires fixes avec un bail. Toute une série d’appartements ont ainsi disparu du marché locatif, alors que Bruxelles manque cruellement de logements.

Un peu comme pour les trottinettes, la formule a plu et s’est développée de manière trop anarchique. Des règles ont été édictées après coup. Une ordonnance de 2014 a imposé un enregistrement, a limité le nombre de logements  touristiques pour maintenir le parc locatif, a tenté de protéger les voisins des dérives à 10 dans un logement avec force musique et alcool, … Réguler le marché sans le tuer dans l’œuf.

Ces règles, souvent trop complexes, ont été promulguées à la hâte. Le parlement bruxellois vient d’adopter, en première lecture, des changements qui visent à simplifier la procédure. Notamment, la durée de validité de l’attestation de sécurité qui sera portée de 5 à 8 ans, l’obtention de l’accord de la copropriété  qui sera supposé acquis sauf opposition formelle, … Reste à attendre l’adoption définitive du texte.

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