Les problèmes de santé rencontrés par un certain nombre de personnes qui ont consommé des produits Kinder de l’usine Ferrero d’Arlon ont attiré l’attention sur l’importance du rôle de l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA). Souvent décriée pour sa sévérité, l’agence a démontré ici son utilité, face à un produit très populaire auprès des enfants, grâce à un marketing de « surprises » très performant. La fermeture de l’usine a été exigée.
Sur les quelques 10 000 inspections annuelles que l’AFSCA a effectuées dans les établissements horeca du pays, à peine la moitié ont obtenu un résultat positif et à Bruxelles, à peine un quart étaient en règle. C’est ce qui ressort des chiffres demandés par le député Vlaams Belang Tom Van Grieken au ministre des indépendants David Clarinval (MR) et publiés par Bruzz. 28% des commerces bruxellois inspectés on fait l’objet d’un PV pour infraction grave.
Le député Vlaams Belang attribue, bien évidemment, cette situation au fait que de nombreux snacks bruxellois sont gérés par des managers qui ne connaissent pas bien le français ni le néerlandais et encore moins nos réglementations alimentaires. Une formation obligatoire serait sans doute plus adéquate que le renforcement des amendes. Le ministre Clarinval précise qu’après une inspection défavorable, une ou plusieurs réinspections suivent.
photo extraite de visit.brussels

Le député du Vlaams Belang est dans le vrai. Cependant le vrai problème n’est pas tant la formation des exploitants comme telle, mais un strict contrôle sur les conditions de l’exploitation du commerce lui-même. En effet, très souvent, dans l’HORECA – bas de gamme notamment -, l’établissement est laissé aux mains de sous-fifres employés (exploités, plutôt !) par un malin qui s’est arrangé pour avoir un ‘accès à la profession’ souvent simplement après avoir fait la plonge pendant un temps réglementaire……… C’est tout le système qui est faussé !