Il faut se réjouir de l’accueil réservé spontanément, à Bruxelles et dans le monde, aux personnes qui fuient les tirs et le bombes qui détruisent l’Ukraine et tuent d’innocentes victimes. C’est la seule nouvelle réjouissante que nous osons relever en ce triste lundi printanier, qui laisse tant de femmes, d’hommes et d’enfants dans le froid et parfois même sans eau, sans électricité et sans chauffage. Qu’ont-elles donc fait pour mériter cela ?
A Woluwe Saint-Pierre, le bourgmestre se réjouit de voir 82 familles se déclarer candidates pour accueillir des réfugiés d’Ukraine, parfois pour la première fois. La Pologne accueille aujourd’hui à bras ouverts des centaines de milliers de réfugiés. Viktor Orban ouvre les porte de la Hongrie. S’il faut s’en réjouir, certains regrettent cependant de devoir constater qu’il y a les réfugiés qui nous ressemblent et qu’on aime et ceux qu’on ne voulait voir, il y a encore quelques mois. De Standaard, traduit ICI par Daardaar, écrit « Ukrainien, Syrien ou Afghan… toute personne qui fuit la guerre aspire à un accueil chaleureux ».
Sammy Mahdi annonce que (cette fois) la Belgique ne comptera pas le nombre d’Ukrainiens qu’elle accueillera et ce sera sans formalités inutiles. Un lecteur diffuse un petit florilège de commentaires racistes qui s’attachent à faire la distinction entre le (bon) réfugié ukrainien et le (mauvais) syrien ou afghan. Un autre évoque la différence de traitement entre les nouveaux réfugiés de guerre et ceux qu’il a aidé à accueillir au Parc Maximilien.
