Aide sociale ou salaire décent ?

L’augmentation brutale du prix du gaz et la faible performance énergétique de nombreux logement bruxellois pourraient mettre nombre de ménages – sans contrat fixe – en difficulté cet hiver. Le tarif social, accessible à certaines catégories de locataires, peut y palier partiellement. Le gouvernement fédéral annonce aussi une prime unique de 80 € à chacun d’entre nous, pour faire face aux prix élevés de l’énergie.

Belle intention. Merci. Certains estiment cependant que même les salaires les plus bas devraient être suffisants pour couvrir les besoins fondamentaux et même pour mettre de l’argent de côté pour faire face à des imprévus. Comment le fédéral compte-t-il s’y prendre, pour qu’à l’avenir une partie importante de la ville ne reste pas tributaire de toutes sortes d’aides sociales ? Dès lors que certains salaires ou revenus de remplacement ne suffisent plus, n’est-ce pas ceux-là qu’il faut accepter de revoir sans tabou ?

Intervenir dans les frais de chauffage, alors que nombre de logements bruxellois sont de véritable passoires énergétiques, soulève une autre question pour l’avenir de la ville. Bruxelles Environnement propose un plan stratégique, il s’appelle Rénolution. Pour nombre de logements sociaux peu isolés, l’énergie est un puits sans fond. La situation n’est pas seulement coûteuse pour les locataires, mais aussi dommageable pour le climat, vu les gaz à effet de serre, inutilement envoyés dans l’atmosphère.

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