Elles sont plus de 100. Chaque quartier – ou plutôt chaque paroisse – dispose d’une église entretenue par les pouvoirs publics (Fabrique d’Eglise). A l’image de la ville, on y officie en 23 langues différentes. Les fidèles y sont cependant de moins en moins nombreux, même si on ne dispose pas de statistiques très précises, à part celles de la fréquentation des cours convictionnels des élèves de l’enseignement officiel et celles d’Orela. Que faire du patrimoine excédentaire, suite à la sécularisation et la désertification d’un certain nombre de ces lieux ?
C’est la question posée par la Chambre des Urbanistes de Belgique et par For Urban Passion. Il y a les églises classées et celles qui font partie de notre patrimoine culturel. Les conserver s’impose, reste la question de l’usage que l’on peut en faire ? Certaines ont été transformées en lieux de culte multiconfessionnels ou en espaces partagés. D’autres ont été désacralisées ou désaffectées, pour devenir de centres culturels, des salles de sport, voire même des logements ou des discothèques. L’église Sainte-Marie transformée en mosquée ?
Si la question vous intéresse, vous pourrez lire cet article ou suivre ICI un débat intéressant soulevé par des urbanistes, en présence d’un représentant de l’Archevêché Malines-Bruxelles, du CRISP, du Centre du Patrimoine et des Arts, des Ingénieurs et Conseillers communaux, d’Open Churches et d’un consultant immobilier.



Qu’une église désaffectée revienne dans le patrimoine foncier communal ou régional est logique et même équitable puisque c’est en partie l’argent des contribuables qui a servi à les entretenir.
Je trouverais par contre contraire à la cohésion sociale qu’on en fasse un autres lieu de communautarisme et c’exclusivité. Les pouvoirs publics devraient d’ailleurs abandonner leur neutralité pour décider d’un autre bénéficiaire.