Le droit à la vérité

Montrée du doigt pour son (trop) faible taux de vaccination, Bruxelles est menacée d’être la seule Région du pays à devoir exiger un coronapass pour se rendre au restaurant ou au cinéma. La Région multiplie donc les lieux où les citoyens peuvent se faire vacciner: gares, lieux de travail, grandes enseignes, … Parmi les personnes non vaccinées, on retrouve des personnes peu ou mal informées, sans médecin traitant, ainsi que celles qui ne font pas confiance aux autorité et puis les antivax et les complotistes. On les accuse souvent de mettre la population bruxelloise en péril, de contribuer à l’arrivée possible d’une quatrième vague.

Ce ne serait donc pas le moment d’exiger de nos gouvernants une information transparente sur les mérites et les risques liés à la vaccination, y compris pour les jeunes invités à se faire vacciner. Face au « solutionisme d’Etat », le droit à la vérité reste cependant un droit inaliénable en démocratie. Relativiser les vertus des différents vaccins et leur longévité vous range sans délais dans le camp des ignares ou des complotistes. Israël, un des pays le mieux vaccinés (150 doses/100 habitants), se débat pourtant avec quatre fois plus d’infections journalières que la France, sans que personne ne comprenne pourquoi.

Plusieurs articles de scientifiques renommés démontrent que l’on nous cache la vérité – y compris Sciensano – pour ne pas saper la confiance aveugle de la population dans les mérites de la vaccination. Des médecins ont été radiés pour ne pas s’y soumettre. Il y a aussi des chiffres inquiétants sur les effets secondaires (publiés demain). Nous avons droit à la vérité: le consentement éclairé du patient. Les vaccinés sont aujourd’hui les meilleurs vecteurs de diffusion du virus: ils ne se protègent plus, alors qu’ils peuvent tout autant transmettre le virus. Un article – en bas de page – de Jean-Michel Claverie, fondateur de la Société Française de Virologie, résume bien la situation et se lit en moins de deux minutes.

10 réflexions sur « Le droit à la vérité »

  1. Deleeuw

    Cher Yvan ,on ne peut pas en même temps estimer que l’on ne parle pas assez des effets secondaires des vaccins et en discuter les effets car en toute transparence ces effets secondaires sont mis à disposition du public .
    L’effort de transparence est patent et devrait plutôt nous mettre en confiance .
    Questions sincères pour les réticents :
    A partir de combien d’années estime t on que l’on a assez de recul par rapport à un traitement mis sur le marché ?
    Aujourd’hui nous avons 9 mois de recul et des milliards de doses administrées .
    Quel est le réel bénéfice de ne pas se faire vacciner à côté du risque connu de tomber gravement malade ?

    Répondre
    1. brigittevermaelen

      « Force est de constater qu’à ce stade, bien que les vaccins actuellement sur le marché soient très prometteurs et montrent une bonne efficacité à court terme contre les formes sévères de la Covid-19, il reste beaucoup d’inconnues quant à leur efficacité et leurs effets secondaires à moyen et long termes. Rappelons d’ailleurs que les vaccins contre la Covid-19 n’ont reçu qu’une autorisation d’urgence et sont encore tous en phase d’essai clinique de niveau IV (pharmacovigilance) jusqu’en 2022 au moins. (…)

      Cette balance (bénéfices-risques) paraît très positive pour les personnes âgées et/ou avec comorbidités, mais ce n’est pas le cas pour les enfants et les adolescents. (…) Quant aux adultes en bonne santé, cette balance repose sur énormément d’incertitudes. (…)

      Nous estimons dès lors que le principe de précaution devrait s’appliquer vis-à-vis des catégories de population peu à risque de développer des formes sévères de la Covid-19 et nous interrogeons sur la politique de vaccination universelle étendue à tous.

      Il nous semblerait donc prudent de retarder leur vaccination à un moment où suffisamment de preuves de leur efficacité (en termes de réduction de la transmission) et innocuité à moyen terme seront rassemblées – de sorte également à sécuriser la vaccination prioritaire des personnes vulnérables. (…)
      La stratégie vaccinale ne devrait pas se concevoir de façon isolée, mais en complémentarité avec d’autres stratégies (promotion de la santé, recherche de traitements précoces, renforcement du système de santé, implication de la médecine générale et de proximité lors des phases symptomatiques initiales, etc.) et prendre en compte l’immunité innée et l’immunité acquise suite à une infection. »

      Auteurs : Elisabeth Paul, ULB, Vinciane Debaille, ULB, Bernard Rentier, ULiège et 4 relecteurs de l’UGent et de l’UCL

      Source et développements dans https://covidrationnel.be/2021/05/11/note-technique-vaccins-contre-la-covid-19-base-de-preuves-et-consentement-eclaire/

      Répondre
  2. Daniel WYNEN

    Pourquoi ne parle-t-on jamais des malades ayant une maladie auto-immune, qui ne peuvent se faire vacciner sans risque pour leur vie : leur système immunitaire ayant des réactions totalement et médicalement inconnues ? Il n’y en a pas qu’une dizaine en Belgique mais plusieurs dizaines de milliers !

    Répondre
  3. Ping : Le devoir de transparence | bruxsels future

  4. brigittevermaelen

    — erreur d’envoi, désolée.
    1) Les médias dominants tendent à interdire de fait le débat à propos du « vaccin » (terme discutable car il ne repose pas que sur le principe de l’inoculation du virus atténué comme pour la grippe saisonnière : ARN messager etc.). Les opinions dissidentes argumentées et professionnelles n’y ont tout simplement pas droit de cité : cfr covidrationnel.be. Très inquiétant pour le processus démocratique, de plus en plus hypocrite. Où est le 4ème pouvoir ?

    2) Pourquoi les labos producteurs des « vaccins » n’ont-ils pas accepté d’endosser les risques éventuels – et les dédommagements subséquents – de ces produits dont la phase 3 n’est pas encore terminée ? Pourquoi les Etats se sont-ils soumis à cette exigence ?

    3) Pas mal non plus le fait que si l’on s’inscrit via BRU-VAX pour être vacciné, on DOIT accepter que nos données de santé soient traitées par DOCTENA. Problème similaire pour obtenir la version numérique du certificat européen covid, voir masante.belgique.be. Or, une récente émission « Cash investigation » a établi par de multiples preuves que les données anonymisées de ces plateformes étaient parfaitement exploitables par les grands labos.
    Et il y aurait tant d’autres sujets à aborder dans ce débat largement interdit au nom du bien commun.

    Répondre
  5. brigittevermaelen

    Grand merci, Yvan, il était temps. Les médias du courant dominant ont une tendance affolante à interdire de fale débat

    Répondre
  6. Dominique Banneux

    Les médias ont beaucoup parlé d’Israël parce qu’il est un des pays où la campagne de vaccination a été la plus rapide. Cela ne veut pas dire que ce pays a le meilleur taux de vaccination, loin de là. Ici vous trouverez des tentatives d’explication à la reprise de l’épidémie dans le pays : https://theconversation.com/israel-was-a-leader-in-the-covid-vaccination-race-so-why-are-cases-spiralling-there-166945?utm_medium=email&utm_campaign=Latest%20from%20The%20Conversation%20for%20September%209%202021%20-%202055320232&utm_content=Latest%20from%20The%20Conversation%20for%20September%209%202021%20-%202055320232+CID_550e38e25ff1c7c7e17201cc3f6b59ac&utm_source=campaign_monitor_uk&utm_term=drive%20new%20outbreaks. Pour les statistiques pays par pays : https://fr.statista.com/infographie/24369/vaccination-covid-19-part-de-la-population-entierement-vaccinee-dans-le-monde/.

    J’ai pris la peine de lire l’article que vous citez dans votre dernier paragraphe. Il n’y est pas indiqué que les personnes vaccinées transmettent plus le virus que les autres soi-disant parce qu’ils se protègent moins. Il y est justement indiqué qu’il est souhaitable que le plus grand nombre soit vacciné : « “We don’t yet know how much transmission can happen from people who get covid-19 after being vaccinated—for example, they may have high levels of virus for shorter periods of time.

    “But the fact that they can have high levels of virus suggests that people who aren’t yet vaccinated may not be as protected from the delta variant as we hoped. This means it is essential for as many people as possible to get vaccinated—both in the UK and worldwide.” »

    A ce sujet aussi : Le taux d’efficacité du vaccin, qui mesure la réduction du risque de développer la maladie ou ses formes graves, est le véritable paramètre à prendre en compte, rappelle l’experte. « C’est là qu’on voit qu’il protège. » Selon l’Institut Pasteur, les personnes vaccinées auraient douze fois moins de risque de transmettre le virus que les personnes non vaccinées. « Plus on aura de personnes vaccinées, moins on aura de virus qui circule, moins on aura de variants et plus vite on gagnera la bataille », conclut Anne-Claude Crémieux. https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-faut-il-s-etonner-que-les-vaccines-representent-une-part-croissante-des-nouveaux-cas-de-covid-19_4684309.html

    En cherchant sur le web, vous pourrez trouver des informations sur les effets secondaires des vaccins. Pour ma part, lorsque je cherche des informations sur un médicament, je recherche les sites suisses. Ils sont en général d’une grande transparence (j’y ai souvent trouvé dans les notices plus d’effets secondaires répertoriés que sur la notice belge). Voici ce qui est indiqué sur le site de l’Institut Suisse des produits thérapeutiques : « Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 55,5 ans (au sein d’une fourchette allant de 0,25 à 101 ans), et parmi elles, 18,1 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves l’âge moyen était de 59,2 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination la moyenne s’établissait à 80,3 ans. Dans 137 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. » Voici le lien où vous trouverez les chiffres : https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/covid-19-vaccines-safety-update-5.html.

    Pourriez-vous donner les informations pour que je puisse lire les articles que vous mentionnez au début du troisième paragraphe: « Plusieurs articles de scientifiques renommés démontrent que l’on nous cache la vérité » ?

    Dans la liste des personnes qui refusent le vaccin, vous oubliez de mentionner les personnes à très bas revenu et les communautés religieuses (qui sont d’ailleurs reprises aussi dans le cas d’Israël).

    Et pour finir, autour de moi, les personnes vaccinées continuent à respecter les gestes barrières, je ne sais pas pour combien de temps encore.

    Répondre
  7. Jean-Marc Sparenberg

    Merci, Yvan, pour cette prise de position à rebrousse-poil du « consensus » actuel! Personnellement, j’apprécie aussi les efforts faits par https://covidrationnel.be/ pour présenter des positions nuancées de manière pédagogique, ainsi que les vidéos de Didier Raoult https://www.youtube.com/user/ifr48 qui, malgré sa personnalité polémique, me semble avoir une vision saine des choses (et nuancée aussi, contrairement au portrait qu’on en fait souvent).

    Répondre
  8. Magali Verdonck

    Tout à fait d’accord avec toi Yvan. Pour que le choix éclairé le soit complètement, il faut cependant aussi informer sur les conséquences sociétales de la non-vaccination (isolement social de certains publics, faillites de petits indépendants, impact psychologique sur les jeunes entre autres, impossibilité de vivre de certains métiers culturels…). Je trouve dommage qu’on mette rarement côte-à-côte les deux versants du problème, pour décider quand le jeu en vaut la chandelle.

    Répondre

Répondre à Michel HUBERTAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.