L’enseignement francophone sous la loupe

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Les études PISA, c’est lui. Andreas Schleicher est à la tête de la direction « Education et compétences » de l’OCDE. Benoît Mathieu de L’Echo l’interroge, parce que son regard embrasse les méthodes et compétences de quelque quatre-vingts systèmes d’éducation de par le monde. Attendez-vous à de multiples comparaisons et balayez les lieux communs: ils ont plus d’argent, payent mieux leurs professeurs ou ont moins d’élèves par classe.

Tout ce qu’affirme – un peu vite – Andreas Schleicher mériterait d’être approfondi, mais je ne vous cache pas mon enthousiasme pour la vision globale qu’il porte sur l’enseignement.  » Vous avez des élèves du XXIe siècle, des enseignants et une pédagogie du XXe et une organisation du travail du XIX « . Ce dont la société a besoin, c’est de citoyens. Éclairés. Cultivés. Critiques. Polyglottes. Ayant appris à douter, à remettre en question et à apprendre. On en parle ICI, mais vous en saurez déjà plus en lisant son  interview, En voilà un avant-goût.

« Le monde ne vous récompense plus pour ce que vous savez; Google sait tout.
Le monde vous estime pour ce que vous êtes capables de faire de ce que vous savez. Il s’agit d’être en mesure de mobiliser vos facultés cognitives, sociales et émotionnelles pour réaliser quelque chose, ou résoudre un problème de façon collaborative. De la créativité et de l’imagination, deux compétences fondamentales. Le hic, c’est qu’elles ne s’acquièrent pas si l’élève est cantonné dans le rôle du consommateur, assis derrière un bureau écrasé par une estrade, ou rivé sur un écran ». L’apprentissage doit faire sens et se fonder sur la pédagogie active – dont je suis un partisan – parce qu’il permet aux élèves d’expérimenter par eux-mêmes et de conclure.

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