Vivre à Bruxelles sans pouvoir travailler ?

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Savez-vous que même avec un droit de séjour en bonne et due forme, une personne arrivée légalement à Bruxelles n’a pas le droit de travailler ? Est condamnée à l’oisiveté ou au travail au noir ? Le droit au travail fait toujours l’objet de procédures différentes qui compliquent et retardent les possibilités d’embauche, tant pour les employeurs bruxellois que pour les travailleurs étrangers.

Les représentants bruxellois des employeurs et des travailleurs (1) viennent de publier un communiqué pour revendiquer une immigration économique facilitée en transposant  le « permis unique » prévu par l’Union européenne en droit bruxellois. Ils plaident pour la réduction du délai d’attente de 4 mois. L’accès au travail doit pouvoir se faire à partir du titre de séjour.

Pour les candidats réfugiés, les études montrent que plus ils accèdent tôt au marché du travail, plus ils trouvent un emploi, après l’obtention de leur titre de séjour définitif. Quant aux nombreuses personnes sans papiers (près de 100.000) le Conseil exige une réflexion pour intégrer ces personnes dans notre État de droit.

Quand on sait que la population bruxelloise compte proportionnellement trois fois plus d’étrangers que les deux autres Régions, la question du droit au travail de ces personnes est un  enjeu majeur pour la ville.

(1) Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale

 

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