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Des jeunes vivent au quotidien des vies plates et répétitives, sans perspectives, sans succès, sans reconnaissance. Ils n’ont pas de rêves. De ces rêves qui nous remplissent d’espoir d’une vie meilleure, de devenir quelqu’un d’autre. Ils constituent de proies faciles pour ceux qui leur promettent d’enfin exister, de devenir des héros. Vous me voyez venir.
Malgré un sous- titre lamentable, De Tijd fournit un reportage intéressant à l’écoute des enseignants de quelques écoles bruxelloises de première ligne. Il s’interroge sur la situation et l’avenir des écoles francophones à Bruxelles. Il publie un tableau comparatif (1) des résultats des tests Pisa entre enseignement néerlandophone et francophone, s’interroge sur l’absence de collaboration entre réseaux et entre Communautés, sur l’échec de la mixité sociale, s’intéresse à l’initiative Teach forBelgium, parle des parents francophones de plus en plus nombreux à mettre leur enfant dans des écoles flamandes.
Il faut espérer que Madame Milquet lira tout cela et en tirera les conclusions qui s’imposent. Plus que jamais, nous nous trouvons face à une bombe à retardement qu’il s’agit de désamorcer rapidement.