Plus personne n’aime la Communauté française

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Il était temps. Même les ténors sortent du bois, de peur d’être une guerre en retard. Reste Joëlle Milquet (cdH) qui y truste presque toutes les compétences et qui en vit. Le chef de son parti appelle – sans succès – à une rencontre pour préparer l’avenir entre francophones.

L’avenir doit se préparer par les Régions et non par les communautés linguistiques. Cela ne manque évidemment pas de poser problème aux partis qui se sont séparés sur des bases linguistiques et non territoriales. Avec des partis régionaux les choses seraient plus simples et les mandataires de ces partis bruxellois auraient évidemment moins de peine à se faire entendre que lorsqu’ils doivent s’exprimer au travers de leaders wallons ou flamands.

Une Belgique basée sur 4 Régions solidaires et égales en droits est notre credo depuis l’Appel trilingue des Bruxellois  qui nous rassemble et qui datera bientôt de 10 ans. Les législatives de 2019 seront déterminantes. Le sort de Bruxelles en sera le noeud. Nous devons nous y  préparerFini le temps de n’être demandeur de rien. Faudra trouver des alliés au nord et au sud, le soutien de la communauté germanophone nous étant acquis, vu que c’est le même combat. Si un sentiment d’appartenance à Bruxelles se développe, il s’agit de rester une ville ouverte, où chacun se sent chez soi, mais cette fois à nos conditions.

4 réflexions sur « Plus personne n’aime la Communauté française »

  1. SUETENS

    En tant qu’handicapés, on ne peut pas approuver ce centre uniquement piétonnier… cela signifie qu’il nous est interdit!

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  2. Marion Schuberth

    Je pense que ce qui déforce Bruxelles, c’est aussi le fait qu’on ait accepté qu’elle soit la capitale de la Flandre! A-t-on idée de fixer sa capitale dans un autre pays?

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  3. Van Bambeke Michel

    Si plus personne n’aime la communauté française ,à voir la curée sur Bruxelles actuelle, et les petites phrases sur de la refédéralisation, on risque peut-être d’être cocu. Rappelons-nous quand même que la communauté est une exigence flamande de la 1ère réforme de l’Etat comme protection de la minorité flamande à Bruxelles. Si on supprime les communautés à Bxl les Flamands voudront alors la cogestion.

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    1. Alain Maskens

      Effectivement, les partis nationalistes de Flandre (VB, N-VA et le CD&V, soit une majorité des forces politiques en Flandre) tiennent aux Communautés, instruments qui leur permettent de participer à la cogestion de Bruxelles. En fait, les Communautés flamande et française cogèrent déjà largement de nombreuses compétences à Bruxelles. Dans son évolution, ce modèle à deux Communautés nous entraîne progressivement vers une Belgique confédérale composée de deux Etats, la Flandre et la Wallonie, qui cogèrent Bruxelles, leur petite capitale confédérale. C’est l’objectif clair et avoué des nationalistes de Flandre. C’est également l’arrière-pensée de plusieurs ténors wallons (lire notamment https://bruxselsfuture.files.wordpress.com/2015/11/carte-blanche.pdf) . Soutenir l’actuel système à deux Communautés, c’est donc, pour les Bruxellois, la façon la plus sûre « d’être cocu » a moyen terme. Au contraire, il est important que les Bruxellois proposent un modèle basé sur un fédéralisme territorial, régional, et non communautaire. Cela dit, il faut selon moi aimer la Communauté française et la Communauté flamande, non en tant qu’entités fédérées dotées de pouvoirs étendus, mais en les ramenant à leur rôle premier : la promotion des langues et cultures nationales. Ce qui peut et doit se faire dans le cadre d’une fédération de Régions.

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