Toutes les villes sont “sensibles à l’eau”, c’est même la condition première pour leur installation. Mais seules celles qui en sont conscientes établissent des lien entre la gestion de l’eau, l’aménagement du territoire urbain et la perception des citoyens. Elles ont une vision plus large et intègrent tous les types d’eau de la ville et pas seulement celle qui coule du robinet ou celle des cours d’eau ou des étangs. C’est l’Australie qui a développé ce concept avec des résultats.
Voir et toucher de l’eau est essentiel au bonheur des humains qui en sont trop souvent privés dans les villes. Agir à titre privé ou comme collectivité est réaliste. Faire resurgir l’eau, protéger les zones humides. Des toitures vertes, des noues ou des jardins de pluie, ont déjà démontré leur capacité à limiter l’écoulement des eaux vers les collecteurs, à améliorer la qualité des eaux et la biodiversité.
Les caractéristiques d’une ville sensible à l’eau couvrent notamment une bonne gouvernance de l’eau, la participation active des habitants, l’équité à l’accès au service public de l’eau, le bien-être des humains, la qualité de l’espace urbain.
On en débat le mardi 15 décembre de 17 à 19h,
C’est à la Faculté d’Architecture La Cambre-Horta et c’est gratuit.