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Par les temps qui courent, le repli identitaire a de beaux jours devant lui, même s’il n’est pas un élément d’avenir pour le vivre ensemble.
Bruxelles, un contre-feu face aux replis identitaires écrivait Alain Maskens dans un essai récent. Ce propos est plus que jamais d’actualité même si Bruxelles est encore engluée dans des règles communautaires d’un autre âge imposées par l’Etat fédéral et les deux Communautés. Et la sixième réforme de l’Etat est loin de les avoir toutes supprimées.
« Il faut supprimer l’identité linguistique comme fondement de notre organisation politique. » dit-il en rappelant que « la Belgique partage avec le Liban et la Bosnie le fait de fonder certaines de ses structures étatiques sur des critères identitaires plutôt que territoriaux. Cette approche accentue les clivages sur une base ethnoculturelle là où il faudrait au contraire renforcer une citoyenneté commune entre tous les habitants d’un même territoire. »
Il propose une solution simple, mais à l’opposé du credo des partis. Vous la trouverez ICI
Si la solution était simple elle existerait déjà! Ce qui existe dans la Belgique fédérale est le résultat d’un compromis, insatisfaisant sans doute mais qui ne pourra être que revu avec l’accord des Wallons mais surtout des Flamands qui tiennent, comme à la prunelle de leurs yeux, à la Communauté qu’ils considèrent comme protectrice de la minorité flamande de BXL.